Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Neilson and Cowan

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

La compagnie Neilson and Cowan est fondée en 1822 par Samuel Neilson et William Cowan. La société oeuvre dans le domaine de l'impression et de l'édition à Québec.

En 1819, Samuel Neilson entre au service de l'imprimerie familiale située à Québec et dirigée par son père John Neilson. Jusqu'en 1822, il s'occupe des affaires de la maison et participe à l'administration de l'imprimerie, de la librairie et des activités d'édition. Cette maison est l'héritière du premier atelier d'imprimerie fondée à Québec en 1763, par William Brown et Thomas Gilmore, et se positionne comme la plus importante entreprise dans ce secteur d'activité au Bas-Canada.

En 1822, John Neilson, alors député de Québec, laisse la direction de sa compagnie à son fils Samuel et à un ancien employé, William Cowan. Les deux associés forment une nouvelle société sous la raison sociale de Neilson and Cowan. Les partenaires se partagent respectivement les deux tiers et le tiers de l'entreprise. Au surplus, Neilson reçoit la propriété du journal La Gazette de Québec qui imprime les documents du gouvernement du Bas-Canada depuis plusieurs années. En 1832, la société achète une librairie sur la rue de la Fabrique (côte de la Fabrique), à Québec.

La gestion de la maison ne s'avère pas des plus faciles et, dès 1823, les associés se voient retirer, au profit de John Charlton Fisher, la commission d'imprimeur du roi. Cinq ans plus tard, Neilson est quatre fois appréhendé, accusé de diffamation et relâché sous caution, le gouverneur George Ramsay, comte de Dalhousie, n'appréciant pas la publication de comptes rendus des assemblées populaires. Les poursuites sont abandonnées la même année, lorsque Ramsay est rappelé en Angleterre. Hormis leurs problèmes avec les autorités, Neilson et Cowan doivent faire face à la compétition. Ainsi, La Gazette de Québec qui était un trihebdomadaire, paraît six fois la semaine en 1832, pour concurrencer le périodique Le Canadien.

Épuisé, Neilson part se reposer plusieurs mois en Irlande en 1833. Trois ans plus tard, il met fin à son association avec William Cowan le 30 avril. Il lègue l'imprimerie à son frère William le 31 mai 1836.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • GALARNEAU, Claude. « Neilson, Samuel ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • GALARNEAU, Claude. « Samuel Neilson ». Les Cahiers des Dix. No 50 (1995), p. 79-116.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013