Mathewson, Samuel

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Samuel Mathewson est présent dans le secteur de l'épicerie à Montréal dès 1834. L'entreprise qu'il fonde sera ensuite transmise à son fils puis et à ses descendants avant de disparaître en 1946.

Samuel Mathewson est né dans le comté de Tyrone en Irlande et il y ouvre sa première épicerie dans le bourg de Strabane au début des années 1810. Il immigre à Montréal avec son épouse et leurs nombreux enfants en 1833. Cette migration s'inscrit dans un important mouvement d'Irlandais protestants qui quittent l'Irlande dans les années 1820 et 1830.

Un an après son arrivée à Montréal, Samuel Mathewson loue deux maisons-magasins situées dans le Vieux-Montréal, rue Saint-Paul et rue Saint-Éloi, respectivement, pour héberger son commerce en gros et au détail de produits d'épicerie ainsi que sa résidence. Quelques années plus tard, il déménage sur la rue Saint-Paul. En 1841, Samuel Mathewson devient le propriétaire d'immeubles de la rue McGill, en périphérie du cœur des affaires de l'époque mais à proximité du canal de Lachine. Il y fait construire la Maison-magasin Samuel-Mathewson, qui accueille son épicerie et la résidence de sa famille, et achète la moitié d'un entrepôt en pierre, le Magasin John-Mathewson de la rue de Longueuil, qui lui est contigu. Cet investissement témoigne probablement d'une expansion du volume des activités de la société et d'une diversification vers le secteur des provisions. Au même moment, en 1843, Samuel Mathewson prend son fils unique, James Adams Mathewson, pour associé. Pendant les années 1840, la Samuel Mathewson and Son développe un important commerce en gros et expédie des produits d'épicerie dans la région de Montréal, l'Estrie, la portion est du Haut-Canada et parfois, jusqu'à Toronto et la péninsule du Niagara. En 1851, la société est toujours présente dans la vente au détail et en gros et se spécialise dans le thé, le café, les épices, le sucre et les provisions. Elle figure alors parmi les épiceries montréalaises de taille moyenne.

Samuel Mathewson meurt en avril 1854. Son fils préside dorénavant aux destinées de l'entreprise familiale

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