Joseph, Jacob Henry

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Né à Berthier-en-Haut (Berthierville), le 14 septembre 1814, Jacob Henry Joseph est le fils d'Henry Joseph, marchand, et de Rachel Solomons (Solomon).

Après le décès de son père survenu en 1832, Joseph hérite de l'entreprise de tabac paternelle qu'il dirige avec sa mère et son frère Abraham. Il se taille une excellente réputation dans le monde des affaires et devient un des hommes les plus fortunés de Montréal.

Joseph investit dans d'autres compagnies et contribue notamment à l'installation des premières lignes télégraphiques au Canada. Il est associé au sein de la New York, Newfoundland and London Telegraph Company, actionnaire de la Montreal Elevating Company et possède des intérêts dans des compagnies de chemin de fer. Il acquiert également plusieurs biens immobiliers et fait construire de nombreux édifices et maisons de gros dans le quartier des affaires de Montréal. L'homme d'affaires contribue à la fondation de plusieurs institutions bancaires comme la Banque d'Union du Bas-Canada, en 1865, la Banque de l'Amérique septentrionale britannique, dont il est l'un des premiers actionnaires, et la Banque d'Ontario. Cofondateur de la Banque d'épargne et de prévoyance de Montréal, il est également actif, à la fin du XIXe siècle, au sein de la Banque de Montréal. Il assure la vice-présidence du Bureau de commerce de Montréal de 1861 à 1863.

Grand philanthrope, Joseph accorde son soutien financier au Montreal General Hospital, à l'Association de la bibliothèque de commerce, à l'Association des beaux-arts de Montréal, à l'Institut des artisans et à la Société d'histoire naturelle de Montréal.

Joseph est officier de milice cours des rébellions de 1837-1838.

Il est décédé à Montréal, le 28 février 1907.

Il avait épousé à Philadelphie, en 1848, Sarah Gratz Moses, nièce de la philanthrope Rebecca Gratz.

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