Magasins-entrepôts Mills

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Déclaration	Situé dans un site patrimonial	Gouvernement du Québec	1964-01-08
Transfert de responsabilité Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Montréal), 2017-09-21 Prise d'effet : 2018-09-21

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C'est en 1864 que la succession de John E. Mills, formée de sa veuve Hannah Lyman et de ses quatre filles (Alice, Hannah Jane, Mary Elizabeth et Ada Maria), entreprend la construction de trois magasins sur la rue Sainte-Hélène. Les trois bâtiments sont construits sur un terrain sur lequel se trouvaient auparavant plusieurs bâtiments qui seront démolis. L'architecte des trois unités est Andrew B. Taft. Vers 1868, les trois bâtiments sont remis à deux des filles Mills. Mme N. S. Whitney (Hannah Jane Mills) devient propriétaire de l'unité la plus au sud qui est devenue le 432 Sainte-Hélène. Les deux autres unités vont à Mme George D. Redpath (Alice Mills) et forment le 434-438 Sainte-Hélène. Ces deux bâtiments forment l'ensemble magasins-entrepôts Mills.

De sa construction jusque dans les premières années du XXe siècle, les deux magasins-entrepôts accueillent de nombreux occupants du secteur du vêtement et du textile. Des marchands de « dry goods » (tissus, articles de mercerie et peut-être d'autres produits), des chapeliers et une entreprise de vêtements pour hommes s'y succèdent. Parmi celles-ci, notons la présence de l'entreprise fondée par l'époux de Hannah Jane Mills, Nathaniel S. Whitney, et reprise par son fils, John E. Mills Whitney, en 1889. Elle est un des premiers occupants du 434-438 Sainte-Hélène et elle étend ses activités, vers 1875, au 432 Sainte-Hélène. En 1907, suite à un incendie, le 434-438 Sainte-Hélène est partiellement reconstruit. La même année, deux étages sont ajoutés au 432 Sainte-Hélène.

À partir des années 1930, plusieurs occupants s'installent simultanément dans le 434-438 Sainte-Hélène. Vers 1945, l'entreprise qui occupe le 432 Sainte-Hélène étend ses activités au 430 Sainte-Hélène. À partir de ce moment, ces deux bâtiments sont liés par le fait qu'ils sont occupés par les mêmes entreprises jusque dans les années 1980 et qu'ils appartiennent aux mêmes propriétaires. En 1982, d'importants travaux de restauration et de recyclage sont effectués dans le 434-438 Sainte-Hélène; ils ont pour but de le transformer en bureaux et en logements. En 1986-89, le 432 et le 430 Sainte-Hélène sont à leur tour recyclés et restaurés et accueillent par la suite des logements et des bureaux. En 2005, ce type d'utilisation mixte de l'espace perdure dans les deux bâtiments de l'ensemble.

Source : Ville de Montréal, 2005.

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