Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Godbout, Joseph-Adélard

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Désignation Personnage historique Ministre de la Culture et des Communications 2012-11-01

Statuts antérieurs

  • Proposition de statut national, 2012-10-05
 
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Saint-Éloi le 24 septembre 1892, Joseph-Adélard Godbout est le fils d'Eugène Godbout, cultivateur, et de Marie-Louise Duret.

Godbout étudie à l'école d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, puis au Amherst Agricultural College, dans l'État du Massachusetts. Professeur à l'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière de 1918 à 1930, il est aussi agronome pour le ministère de l'Agriculture dans le comté de L'Islet de 1922 à 1925. Codirecteur de l'Association des éleveurs de Holstein-Friesian, il est également nommé président de la section Sainte-Anne-de-la-Pocatière de la Société des agronomes canadiens en 1929 et président de l'Association des techniciens agricoles en 1933.

Député libéral de L'Islet à l'Assemblée législative de la province de Québec de 1929 à 1936 et de 1939 à 1948, Godbout est ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de Louis-Alexandre Taschereau, de 1930 à 1936. Il devient premier ministre du Québec à la suite de la démission de Taschereau en 1936. Il est en même temps ministre de l'Agriculture et de la Colonisation. Son parti perd le pouvoir aux élections de 1936, mais le reprend en 1939. Godbout est de nouveau premier ministre jusqu'en 1944. Il occupe toujours les fonctions de ministre de l'Agriculture et de ministre de la Colonisation. Pendant son dernier mandat, les femmes obtiennent le droit de vote aux élections provinciales et la fréquentation scolaire devient obligatoire jusqu'à l'âge de quatorze ans. Godbout est chef de l'opposition de 1944 à 1948. Défait dans sa circonscription aux élections de 1948, il est nommé sénateur de la division de Montarville en 1949 et occupe ce poste jusqu'à sa mort.

Il est décédé à Montréal le 18 septembre 1956. Il est inhumé à Frelighsburg, dans le cimetière de la paroisse de Saint-François-d'Assise.

Il avait épousé à L'Islet, en 1923, Dorilda Fortin, fille de Florent Fortin et d'Éliza Lebourdais.

Ce personnage historique a été désigné par le ministre de la Culture et des Communications le 1er novembre 2012.

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Intérêt patrimonial

Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:

Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en oeuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • GENEST, Jean-Guy. Godbout. Sillery, Éditions du Septentrion, 1996. 390 p.

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