Lartigue, Jean-Jacques
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Mgr Lartigue
Date :
- 1777‑06‑20 – 1840‑04‑19
Occupation :
- Enseignant / professeur
- Membre d'une communauté religieuse
- Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
- Évêque / cardinal
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
Patrimoine mobilier associé (12)
Plaques commémoratives associées (1)
Groupes associés (1)
Images
![Jean-Jacques Lartigue - [18-]](document/rpcq_pge_8385_194602.JPG?id=194602)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 20 juin 1777 à Montréal, Jean-Jacques Lartigue est le fils de Jacques Larthigue, chirurgien, et de Marie-Charlotte Cherrier.
Après avoir appris l'anglais et étudié le droit, Lartigue entreprend des études en théologie au collège Saint-Raphaël (collège de Montréal) en 1797, tout en y enseignant. Deux ans plus tard, il est nommé secrétaire de Mgr Pierre Denaut, évêque de Québec, qui réside à Longueuil. Ordonné prêtre en 1800, il devient vicaire à Longueuil. À la mort de Mgr Denaut, en 1806, il entre au séminaire de Saint-Sulpice et devient vicaire à la paroisse de Notre-Dame de Montréal. Lors d'un voyage en Europe, en 1819 et 1820, il est chargé de défendre les droits du séminaire de Saint-Sulpice auprès des autorités britanniques.
En 1820, Jean-Jacques Lartigue est nommé évêque auxiliaire et vicaire général, suffragant de l'évêque de Québec, pour le district de Montréal. Il reçoit l'ordination épiscopale en 1821 et devient alors le premier à occuper la fonction d'évêque pour le district de Montréal. Il fait face à l'opposition des Sulpiciens et des marguilliers de Notre-Dame qui ne voient pas l'utilité d'avoir un évêque à Montréal. Ayant été contraint de quitter le séminaire de Saint-Sulpice et n'ayant pas d'évêché où loger, il réside temporairement à l'Hôtel-Dieu. Entre 1822 et 1825, il fait construire la première cathédrale de Saint-Jacques et un évêché sur un terrain du faubourg Saint-Laurent. En 1825, il met sur pied le séminaire Saint-Jacques dont la direction est assurée par Ignace Bourget. Il fonde également des écoles pour filles et garçons.
Après s'être réconcilié avec les Sulpiciens en 1835, Mgr Lartigue adresse une demande à Rome pour que le district de Montréal devienne un diocèse indépendant de celui de Québec. Le diocèse de Montréal est érigé canoniquement en 1836 et Mgr Lartigue en est le premier évêque.
À la veille des rébellions de 1837 et 1838, Mgr Lartigue fait plusieurs appels au calme. Le 24 octobre 1837, il publie un mandement rappelant à la population son devoir d'obéissance à la couronne britannique. L'évêque interdit l'inhumation en terre consacrée des patriotes tués lors des rébellions.
Il est décédé à Montréal le 19 avril 1840. Il est inhumé dans la même ville, dans la crypte de la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde.
Références
Notices bibliographiques :
- CHAUSSÉ, Gilles. Jean-Jacques Lartigue, premier évêque de Montréal (1777-1840). Montréal, Fides, 1980. 275 p.
- CHAUSSÉ, Gilles et Lucien LEMIEUX. « Lartigue, Jean-Jacques ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
- LEBLANC, Jean. Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada. Montréal, Wilson et Lafleur, 2002. 881 p.
- s.a. Diocèse catholique de Montréal [En Ligne]. http://www.diocesemontreal.org/
