Robitaille, André
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1922 – 2009‑05‑13
Occupation :
- Architecte
- Enseignant / professeur
- Urbaniste
Patrimoine immobilier associé (14)
- Église Saint-Charles-Borromée - Architecture / conception
- Maison Jean-Baptiste-Chevalier - Architecture / conception
- Maison Louis-Fornel - Architecture / conception
- Maison James-Murray - Architecture / conception
Groupes associés (2)
- La Roche, Ritchot et Déry (1936 – 1973) - Collaborateur(-trice)
- Déry, Blouin, Robitaille, La Roche, architectes (1980 – ) - Collaborateur(-trice)
Personnes associées (6)
- Peachy, Joseph-Ferdinand (1830 – 1903) - Arrière-grand-père
- Talbot, Eugène-Henri (1905 – 1986) - Employeur(-euse), Maître
- Déry, Jean (1930 – 2001) - Associé(e)
- Robitaille, Ludger (1885 – 1946) - Oncle
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Québec en 1922, André Robitaille est le fils de Gustave Robitaille, architecte et inspecteur en bâtiment, et de Cécile Beaulieu. Son arrière-grand-père est l'architecte Joseph Ferdinand Peachy, son grand-père est le politicien Amédée Robitaille et son oncle est l'architecte Ludger Robitaille.
Robitaille étudie au séminaire de Québec avant de poursuivre ses études à l'École des beaux-arts de Montréal où il obtient son diplôme en 1951. De 1951 à 1952, il poursuit ses études à Paris à l'Institut d'urbanisme, après quoi, il entre comme stagiaire dans le bureau de l'architecte Henri Talbot à Beauport (Québec).
Robitaille débute la pratique privée au milieu des années 1950 et cumule les contrats en architecture jusqu'au milieu des années 1970. En 1958, il reçoit le contrat de restauration de la maison Jean-Baptiste-Chevalier. Cette intervention est la première du projet de réhabilitation de place Royale et s'échelonne sur deux ans. Dès la fin des travaux en 1960, il se voit confier la reconstruction de la maison Fornel, toujours sur le site de place Royale. Il milite pour l'élaboration d'une action d'ensemble pour garantir l'avenir et la conservation de ce lieu historique. C'est dans cet ordre d'idée qu'il dépose en 1962 un programme d'aménagement visant à doter le site de place Royale d'une vocation de divertissement culturel. Bien qu'il ne dessine pas lui-même les plans de chaque édifice restauré, il est l'auteur de la vision d'ensemble du projet et en détermine les principes esthétiques. En 1963, il conçoit les plans du pavillon Alphonse-Marie-Parent sur le campus de l'Université Laval. Quelques années plus tard, en 1967, il réalise pour cette même université le pavillon de la forêt Montmorency.
Parallèlement à sa pratique, Robitaille occupe aussi le poste de consultant pour la Commission des monuments historiques du Québec (Conseil du patrimoine culturel du Québec). De 1952 à 1959, il enseigne également, en tant que chargé de cours, l'histoire de l'architecture à l'École des beaux-arts de Québec, puis à l'École d'architecture de l'Université Laval de 1961 à 1972. À la même époque, il s'associe à la firme La Roche, Ritchot et Déry avec lesquels il travaille de 1967 à 1971. En 1974, il obtient une charge de professeur à temps complet à l'École d'architecture, poste qu'il conserve jusqu'en 1991 alors qu'il prend sa retraite de l'enseignement.
Robitaille est le cofondateur du Conseil des monuments et sites du Québec dont il occupe la présidence à partir de sa création en 1975 jusqu'en 1981. En 1986, il est reçu membre de l'Ordre du mérite de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec et obtient également des certificats d'honneur du Conseil des monuments et sites du Québec. En 1988, il reçoit le prix Robert-Lionel-Séguin, visant à souligner la contribution d'une personne ayant œuvré dans le domaine de la sauvegarde et la valorisation du patrimoine bâti au Québec. En 1996, Icomos-Canada (comité national du Conseil international des monuments et des sites) souligne la contribution exceptionnelle de Robitaille en lui décernant un hommage au mérite.
Robitaille a écrit quelques ouvrages dont Architecture : la culture dans l'espace en 1983 et Habiter en Nouvelle-France, 1534-1648, publié en 1996. Il a également publié plusieurs articles au sujet de l'architecture.
Il est décédé à Québec le 13 mai 2009.
Il avait épousé Françoise Marchand.
Références
Notices bibliographiques :
- FAURE, Isabelle. « La reconstruction de Place-Royale à Québec ». Cahiers de géographie du Québec. Vol. XXXVI, no 98 (1992), p. 321-336.
- JOBIDON, Hélène, Luc NOPPEN et Paul TRÉPANIER. Québec monumental, 1890-1990. Sillery / Montréal, Septentrion / Ordre des architectes du Québec, 1990. 191 p.
- s.a. « Fonds André Robitaille, architecte et urbaniste ». Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Pistard [En ligne]. http://www.pistard.banq.qc.ca