Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Durocher, Eulalie

Type :

Personne (Femme)

Autre(s) nom(s) :

  • Mère Marie-Rose

Date :

  • 1811‑10‑06 – 1849‑10‑06

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse
  • Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (3)

Patrimoine mobilier associé (9)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Née le 6 octobre 1811 à Saint-Antoine-sur-Richelieu, Eulalie Durocher est la fille d'Olivier Durocher, cultivateur, et de Geneviève Durocher.

Durocher étudie d'abord à la maison, avec son grand-père Olivier Durocher, puis elle devient pensionnaire au couvent des soeurs de la Congrégation de Notre-Dame à Saint-Denis (Saint-Denis-sur-Richelieu) en 1821. Elle termine ses études auprès de l'abbé Jean-Marie-Ignace Archambault après 1823. Souhaitant devenir religieuse, elle entre au pensionnat des soeurs de la congrégation de Notre-Dame à Montréal en 1827, mais elle doit renoncer à son projet deux ans plus tard à cause de sa mauvaise santé. De 1831 à 1843, elle occupe la fonction de gouvernante de son frère Théophile, curé de la paroisse de Saint-Mathieu, à Beloeil. Elle s'intéresse alors au problème d'accessibilité à l'instruction des enfants des campagnes.

En 1841, avec Mélodie Dufresne, elle pose sa candidature pour devenir novice chez les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie de Marseille, censées s'installer à Longueuil. Lorsque la communauté française se désiste, les deux femmes acceptent l'offre de l'évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, de fonder une congrégation canadienne des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, sous la direction des Oblats de Marie-Immaculée. Eulalie Durocher, Mélodie Dufresne et l'institutrice Henriette Céré de La Colombière s'initient à la vie religieuse en 1843. L'année suivante, Mgr Bourget procède à la célébration de la prise d'habit des trois femmes et à l'érection canonique de la nouvelle congrégation vouée à l'éducation chrétienne des jeunes filles.

Sous le nom de mère Marie-Rose, Eulalie Durocher devient la première supérieure de la communauté. Durant les cinq années suivantes, elle participe au développement de la congrégation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Elle doit également faire face à l'animosité de l'abbé Charles Chiniquy qui discrédite publiquement la congrégation.

Elle est décédée à Longueuil le 6 octobre 1849. Elle est proclamée bienheureuse en 1982.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DESJARDINS, Marie-Paule. Dictionnaire biographique des femmes célèbres et remarquables de notre histoire. Montréal, Guérin, 2007. 600 p.
  • JEAN, Marguerite. « Durocher, Eulalie ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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