Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Richard, Louis

Type :

Personne

Date :

  • 1852‑08‑07 – 1924‑12‑23

Occupation :

  • Personnalité d'affaires

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Personnes associées (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Données historiques

Mariage

Date :

  • 1874

Emplacement :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Québec

Personnes associées :

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Synthèse

Probablement né le 7 août 1852 à Québec dans le quartier Saint-Roch, Louis Richard est le fils de Louis Richard, carroyeur, et de Marie Desanges Pagé.

Le contexte de sa formation est incertain. En 1861, âgé de 8 ans, il fréquentait l'école durant l'année en cours, mais l'établissement n'est pas mentionné. Quant à l'apprentissage de son métier, Louis Richard a possiblement été initié au travail du cuir par son père, carroyeur. En 1871, le recensement indique que son occupation est « commis » et que son père pratique le métier de « tanneur ».

À partir de 1876, Louis Richard est identifié comme manufacturier dans l'Annuaire de la Ville de Québec. Il est établi au 121, rue Arago, entre les rues Turgeon et Alfred, dans le faubourg Saint-Roch. Après une modification aux numéros d'immeuble au tournant des années 1890, la manufacture porterait le numéro 159-161, puis le 161, rue Arago seulement. Elle est composée de deux bâtisses de trois étages chacune. L'entreprise se consacre à la fabrication de fourniture de carton-cuir pour bottes et chaussures ainsi que pour leur emballage. L'immeuble loge également un atelier mécanique et les bureaux de la compagnie, en plus de servir de résidence à Louis Richard, sa femme Zoé Turgeon et leur famille. En 1879, l'entreprise porte le nom de Richard et Fils. Elle change pour Richard et Cie vers 1882. La compagnie emploie une cinquantaine d'ouvriers vers 1912.

Les affaires de Louis Richard font de lui un homme riche. En 1907, sa femme fait construire à l'Ange-Gardien une imposante résidence victorienne sur l'avenue Royale. Cette maison est connue sous le nom de Château Richard. La même année, il acquiert également un piano à queue qu'il installe dans la nouvelle résidence. En 1909, il possède une automobile de marque Ford, commercialisée depuis 1908.

Vers 1914, Louis Richard découvre à Petit Pré la présence de mica, un minéral utilisé comme agent de remplissage et de renforcement pour différents matériaux. Il entreprend d'extraire le minéral pour en faire la commercialisation. En 1919, il engage une vingtaine d'ouvrières pour en faire la transformation à son usine de la rue Arago avec pour objectif d'exporter le produit fini.

À la même époque, il exploite également avec sa femme un moulin à scie, un moulin à carton, ainsi qu'un moulin à farine au hameau du Petit Pré.

Il est décédé le 23 décembre 1924.

Il avait épousé à Québec, en 1874, Zoé Turgeon, fille de Charles Édouard Turgeon, pilote, et de Julie Hébert Couillard de Beaumont.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CASGRAIN, René Édouard. Histoire de la paroisse de L'Ange-Gardien. Québec, Dussault & Proulx, 1902. 374 p.
  • LABERGE, Raymond. « Un industriel prospère : Louis Richard ». La Coste des Beaux prés. Vol. 11, no 1 (2005), p. 11-12.
  • s.a. « Feu M. Louis Richard ». Le Soleil, 24 décembre 1924, p. 3.
  • s.a. « La maison Richard & Cie. ». L'Action catholique, 25 décembre 1926, s.p.

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