Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Pinguet, Marie-Madeleine

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Marie Pinguet de l'Assomption
  • Marie-Madeleine Pinguet de l'Assomption
  • Mère Marie Pinguet de l'Assomption
  • Mère Marie-Madeleine de l'Assomption
  • Pinguet, Marie

Date :

  • 1653‑08‑05 – 1721‑10‑01

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Baptisée le 5 août 1653 à Québec, Marie-Madeleine Pinguet est la fille de Noël Pinguet et de Marie-Madeleine Dupont.

Marie-Madeleine Pinguet intègre le pensionnat des Ursulines de Québec en 1666. Appelée par la vie religieuse, elle entre au noviciat de la communauté l'année suivante, avant de prendre le nom de Marie-Madeleine de l'Assomption. Elle reçoit les enseignements de Marie Guyart de l'Incarnation, puis effectue sa profession en 1669.

Quelques années après que Marie-Madeleine de l'Assomption ait prononcé ses voeux, de dures épreuves affectent les Ursulines de Québec qui perdent successivement leur bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et leur fondatrice Marie Guyart de l'Incarnation en 1672. La religieuse assiste également à l'incendie qui détruit son monastère en 1686.

Au sein de sa communauté, Marie-Madeleine de l'Assomption occupe la fonction d'enseignante durant près de vingt ans. Elle assume également les charges de lingère, d'infirmière, de cellérière et de maitresse générale.

Elle est décédée à Québec le 1er octobre 1721.

Les Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «C'était une des premières professes canadiennes de notre monastère et un excellent modèle des vertus religieuses des plus choisies. Propre à édifier et encourager celles qui doivent la survivre, elle avait eu dès sa tendre jeunesse un zèle peu commun pour embrasser l'état d'ursuline. [...] Cette fervente postulante était fort petite et délicate. L'on ne donna pas tout à fait dans ses idées. Cependant, comme elle avait l'esprit vif et pénétrant, elle ne fut pas longtemps sans s'apercevoir de l'idée que l'on avait de la faiblesse de son tempérament et que ce lui serait un obstacle pour parvenir à ses prétentions. Elle [usa] d'un expédient qui lui réussit. Elle ne paraissait plus devant nos révérendes mères qu'en faisant un petit stratagème, qui effectivement, la faisait paraître plus grande qu'à son ordinaire. L'on fut si touché de l'innocence de son petit expédient, vaincu d'ailleurs par sa ferveur, qu'elle fut enfin admise au noviciat.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • MARCHI, François. Généalogie Québec [En Ligne]. http://genealogiequebec.info
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • s.a. Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec, 1688 à 1781. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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