Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Poisson, Angélique

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Angélique de Saint-Jean-l'Évangéliste
  • Angélique Poisson de Saint-Jean-l'Évangéliste
  • Mère de Saint-Jean-l'Évangéliste
  • Poisson, Marie-Angélique

Date :

  • 1651‑01 – 1732‑04‑17

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse
  • Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains

Éléments associés

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Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Née en janvier 1651 à Trois-Rivières, Angélique Poisson est la fille de Jean Poisson, arquebusier et seigneur de Gentilly, et de Jacqueline Chambois (Chamboy).

Angélique Poisson entre en 1657 au pensionnat des Ursulines de Québec, où elle demeure un peu plus d'un an. En 1662, elle est de retour parmi les pensionnaires. Appelée par la vie religieuse, elle intègre le noviciat de la communauté en 1665, avant de prendre le nom d'Angélique de Saint-Jean-l'Évangéliste en 1666. Elle reçoit les enseignements de mère Marie Guyart de l'Incarnation, puis effectue sa profession le 1er août 1668.

Quelques années après qu'Angélique Poisson ait prononcé ses voeux, de dures épreuves affectent les Ursulines de Québec qui perdent successivement leur bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et leur fondatrice Marie de l'Incarnation en 1672. La religieuse assiste également à l'incendie qui détruit son monastère en 1686.

Au sein de sa communauté, Angélique de Saint-Jean-l'Évangéliste oeuvre comme enseignante, portière, infirmière, maitresse des novices et maitresse générale des pensionnaires. Elle occupe également la fonction de dépositaire (1697-1703, 1706-1709) et d'assistante (1709-1715). Élue supérieure en 1703, elle dirige les Ursulines de Québec jusqu'en 1706, puis de 1717 à 1723 et de 1726 à 1732. Durant ses mandats à la tête de la communauté, elle fait notamment achever l'aile des parloirs (1718) et la chapelle (1722), constructions amorcées quelques années plus tôt par mère Marie Lemaire des Anges. À la mort de mère Marie-Madeleine de Lauson de Saint-Charles en 1731, elle devient la dernière ursuline à avoir fait son noviciat du vivant de Marie de l'Incarnation.

Elle est décédée à Québec le 17 avril 1732.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Cette mère était une des premières religieuses canadiennes de cette maison. La nature l'avait douée de plusieurs belles qualités. De l'esprit, joint à une heureuse mémoire cultivée par la lecture qu'elle aimait beaucoup, de la facilité à parler et encore plus à écrire. Elle avait une très belle voix qu'elle a bien employée à chanter les louanges de Dieu. [...] Elle était fort adroite et aimait le travail. Elle a fait plusieurs ouvrages de dorures et de broderies tant pour notre église que pour celles de cette ville et de la campagne.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • MARCHI, François. Généalogie Québec [En Ligne]. http://genealogiequebec.info
  • OURY, Guy-Marie. Les Ursulines de Québec, 1639-1953. Sillery, Septentrion, 1999. 370 p.
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Registre des entrées et sorties des petites filles françaises et sauvages de 1641 à 1682. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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