Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dieu, Marie

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Marie de la Résurrection
  • Marie Dieu de la Résurrection
  • Soeur de la Résurrection

Date :

  • 1632‑10 – 1708‑12‑21

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Née en octobre 1632 à Nointel, en France, Marie Dieu est la fille de Charles Dieu Garanier et de Philippe Thibolle.

Appelée par la vie religieuse, Marie Dieu entre au noviciat des Ursulines de Paris en 1653. L'année suivante, elle prend le nom de Marie de la Résurrection. Elle fait sa profession le 29 juin 1656. Répondant à l'appel de Marie Guyart de l'Incarnation qui souhaite augmenter le nombre d'ursulines vivant dans son monastère de Québec, elle obtient en 1671 une lettre d'obédience de Mgr François III de Harlay de Champvalon, archevêque de Paris, qui lui permet de quitter sa communauté.

Le 19 septembre 1671, Marie de la Résurrection débarque à Québec en compagnie des mères Marie Lemaire des Anges, Marie Drouet de Jésus et Marie Gibault du Breuil de Saint-Joseph. Peu de temps après avoir intégré sa nouvelle communauté, de dures épreuves affectent les Ursulines de Québec qui perdent successivement leur bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et leur fondatrice Marie de l'Incarnation en 1672. La religieuse assiste également à l'incendie qui détruit son monastère en 1686.

Soeur converse, Marie de la Résurrection a la responsabilité de diverses tâches manuelles.

Elle est décédée à Québec le 21 décembre 1708.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Depuis son arrivée jusqu'à sa mort, elle s'est appliquée infatigablement à procurer le bien et à tous les travaux de sa condition sans s'épargner. Elle avait un esprit pacifique qui ne se plaignait jamais de personne, mais excusait toujours le prochain. Elle avait une grande fidélité à s'acquitter de ses exercices de piété, un grand respect pour ses supérieurs et supérieures. Elle était infatigable dans le travail zélé du bien commun, et très dégagée des siens propres. En un mot, elle possédait toutes les vertus de son état.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Entrées, vêtures et professions depuis l'origine de la maison jusqu'en 1787. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Fonds Marie de l'Incarnation (document 3/1,1,1,4,1,5). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Registre des professions des soeurs converses ursulines de Paris, 1614-1789. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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