Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Le Boutz, Anne

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Anne de Notre-Dame
  • Anne Le Boue de Notre-Dame
  • Anne Le Boutz de Notre-Dame
  • Boutz, Anne le
  • Le Boue, Anne
  • Mère de Notre-Dame

Date :

  • vers 1620 – 1680‑09‑25

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Anne Le Boutz est née en France vers 1620.

Appelée par la vie religieuse, Anne Le Boutz entre en 1640 chez les Ursulines de Tours, où elle prend le nom d'Anne de Notre-Dame. Elle fait sa profession vers 1642, puis quitte sa communauté pour rejoindre les Ursulines de Québec.

Le 14 juillet 1644, Anne de Notre-Dame arrive à Québec en compagnie de mère Anne Compain de Sainte-Cécile. Après avoir intégré le couvent de son ordre, elle amorce l'apprentissage de la langue algonquine et enseigne aux jeunes autochtones. En 1646, elle a la responsabilité des pensionnaires aux côtés de Marie Guyart de l'Incarnation. Elle remplit par ailleurs, jusqu'en 1660, l'office de maitresse des novices.

Anne de Notre-Dame assiste au fil du temps à de dures épreuves qui affectent sa communauté. En 1650, elle est témoin de l'incendie qui détruit son monastère. À la mort de la révérende mère Marie de l'Incarnation en 1672, elle devient la dernière ursuline de Québec issue de la communauté tourangelle.

Elle est décédée à Québec le 25 septembre 1680.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Cette même année, le 25 septembre, la mère Anne le Boue de Notre-Dame, professe de Tours ayant passé 36 ans dans cette communauté avec édification et rendu de très bons services en cette maison, est enfin décédée en ce jour nous laissant toutes embaumées de ces vertus qu'elle a toutes couronnées par sa patience. Dieu l'ayant exercée par de très grandes croix qu'elle a soutenues avec une très grande fidélité envers Dieu et grand zèle pour l'instruction de la jeunesse joint à une charité universelle.»

Selon les Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec : «Son particulier caractère a été une grande fidélité et constance à soutenir de grandes épreuves, dont il a plu à Dieu l'exercer pendant près de dix-huit ans, un grand zèle pour l'institut et une charité universelle envers le prochain avec une grande patience.»

Dans une lettre datée du 13 octobre 1660, Marie de l'Incarnation indique qu'elle est «trop libre à dire ses sentiments et qu'elle les change un peu trop facilement, ce qui choque extrêmement celles qui ne connaissent pas son fond : car au reste elle est très-vertueuse et très-exacte en matière de régularité.»

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • s.a. Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec, 1688 à 1781. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013