Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Le Ber, Marie

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Leber, Marie
  • Marie de l'Annonciation
  • Marie Le Ber de l'Annonciation
  • Mère de l'Annonciation

Date :

  • vers 1643 – 1714‑10‑02

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Personnes associées (2)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Née vers 1643 à Pîtres, en France, Marie Le Ber est la fille de Robert Le Ber et de Colette Cavelier. Elle est la tante de Jeanne Le Ber, recluse.

Marie Le Ber quitte la France pour le Canada, où elle rejoint ses frères Jacques et François. Après avoir passé vraisemblablement deux ans à Ville-Marie (Montréal), elle entre au noviciat des Ursulines de Québec en 1668. Elle fait ensuite don à son frère Jacques de son fief de l'île Saint-Paul (île des Soeurs), obtenu auparavant de Jean de La Vigne. La postulante est la dernière novice à suivre les enseignements de Marie Guyart de l'Incarnation. Elle prend l'habit religieux en 1669 sous le nom de Marie de l'Annonciation, puis effectue sa profession le 15 octobre 1670.

Peu de temps après que Marie de l'Annonciation ait prononcé ses voeux, de dures épreuves affectent les Ursulines de Québec qui perdent successivement leur bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et leur fondatrice Marie de l'Incarnation en 1672. La religieuse assiste également à l'incendie qui détruit son monastère en 1686.

Au sein de sa communauté, Marie de l'Annonciation occupe notamment les fonctions de cellérière et de lingère.

Elle est décédée à Québec le 2 octobre 1714.

Les Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Elle embrassa la vie religieuse avec une ferveur merveilleuse, exacte à la garde des règles. [...] Elle a rempli les offices les plus laborieux. Elle a donné plus de 25 ans le réveil, se levant dès trois heures et demie du matin. [...] Elle avait une douceur inaltérable, jamais rien ne sortait de sa bouche qui ne fut rempli de charité.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • s.a. Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec, 1688 à 1781. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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