Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Duvernay, Ludger-Denis

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Synthèse

Né le 23 août 1836 à Montréal, Ludger-Denis Duvernay est le fils de Ludger Duvernay, éditeur, fonctionnaire, journaliste et homme politique, et de Reine Harnois.

Duvernay suit sa famille aux États-Unis, lorsque son père est exilé, à la suite de la première rébellion des patriotes du Bas-Canada (Québec) en 1837. Ils reviennent au Canada en 1842.

Après la mort de son père en 1852, Duvernay hérite du journal La Minerve, avec son frère Louis-Napoléon. Exerçant le métier d'éditeur et d'imprimeur, il fonde, avec Louis-Napoléon, la maison d'édition Duvernay et Frères. Il publie, en 1864, La Minerve de façon quotidienne en augmentant le personnel et en recherchant la participation de divers écrivains. Le journal soutient l'alliance libérale-conservatrice de George-Étienne Cartier, ainsi que le projet de la Confédération canadienne. Lui et son frère s'associent, en 1871, à Arthur Dansereau et la maison d'édition prend la raison sociale de Duvernay frères et Dansereau. L'année suivante, il lance l'Album de La Minerve, un supplément littéraire au journal qui parait jusqu'en 1874. Il cède, en 1879, ses intérêts de La Minerve à Dansereau.

Duvernay participe à la publication de différentes oeuvres littéraires et scolaires pendant sa carrière. Il imprime en 1859, l'Écho du cabinet de lecture paroissial. L'éditeur ouvre une imprimerie à Ottawa en 1865, puis fonde deux ans plus tard le journal le Canada, un hebdomadaire paru en français dans la même ville. En 1869, il met sur pied la Semaine agricole avec le Conseil d'agriculture et l'école d'agriculture de l'Assomption. Deux ans plus tard, il vend son imprimerie à Ottawa à John Rochester. Avec Rémi Tremblay, il forme le Courrier de Montréal, journal à tendances conservatrices où il encourage les revendications nationales et le mouvement de colonisation. La publication est arrêtée en 1883.

En 1880, il participe à la création de l'association secrète la Fraternelle, groupe fermé partageant des opinions nationalistes et dénonçant l'émigration des Canadiens français vers les États-Unis.

Il est décédé à Montréal le 10 avril 1895.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BEAULIEU, André et Jean HAMELIN. La presse québécoise: des origines à nos jours. Vol. 1. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1973. 268 p.
  • LEBEL, Jean-Marie. « Duvernay, Ludger ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • LÉTOURNEAU, Firmin. Édouard- André Barnard [En Ligne]. http://www.histoirequebec.qc.ca/publicat/vol5num3/v5n3_5ed.htm
  • MALCHELOSSE, Gérard. « L'Association La Fraternelle ». Cahiers des Dix. Vol. 24 (1959), p. 209-239.
  • POISSON, M. J. A. « M. L. N. Duvernay, de Montréal ». Le Foyer domestique. Vol. 4, no 8 (1879), p. 381.
  • TESSIER, Sébastien. « La Minerve: journal patriote ». s.a. Les Patriotes de 1837 à 1838 [En ligne]. http://www.1837.qc.ca
  • s.a. « Minervel, La (journal) ». COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En ligne]. http://memoireduquebec.com

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