Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Statue (Notre-Dame Auxiliatrice)

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • 1886‑11‑30 (Commande)
  • 1887 (Production)
  • 1970 (Restauration)
  • 1989 (Restauration)
  • 2013 – 2017 (Restauration)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Beaux-arts > Sculpture

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Groupes associés (4)

Personnes associées (5)

Inventaires associés (1)

Images

Description

Cette statue appelée Notre-Dame Auxiliatrice représente une Vierge couronnée portant l'Enfant Jésus de son bras gauche et tenant un sceptre de sa main droite. Elle a été produite de 1886 à 1887. Constituée d'une âme de bois recouverte d'une chape de plomb et de feuilles d'or, la statue mesure 244 cm de hauteur. La Vierge aux yeux mi-clos est vêtue d'une tunique serrée à la taille et d'un grand manteau. L'Enfant Jésus, vêtu d'une tunique, tourne son corps vers l'avant. Ce dernier a les deux bras ouverts et les paumes vers le ciel.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 1996.325.1

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Montréal

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 244 centimètre(s)

Matériaux :

  • Bois (Pin)
  • Métal (Plomb)
  • Métal (Acier)
  • Métal (Or)

Technique de fabrication :

  • Sculpté
  • Doré
  • Soudé

Représentation iconographique :

  • Enfant Jésus
  • Jésus Christ
  • Vierge Marie

Sujet :

  • Religion

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette statue représentant Notre-Dame Auxiliatrice est conçue par l'atelier Louis-Philippe Hébert (1850-1917) de 1886 à 1887. Accueillant les visiteurs et les passants, cette Vierge à l'Enfant dorée surplombe l'entrée de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.

La réalisation de l'oeuvre s'inscrit dans un vaste programme de rénovation de l'intérieur et de l'extérieur de la chapelle, initié par le chapelain Hugues Lenoir dit Rolland (1823-1899), prêtre de Saint-Sulpice, à la fin du XIXe siècle. À l'été 1885, les ouvriers procèdent à la construction d'une nouvelle façade principale, adossée à celle d'origine, qui comprend, au centre, un portique en pierres de taille. La façade néoclassique est surmontée d'un clocher à double lanterne et de deux clochetons latéraux. Le sommet du fronton est muni d'un piédestal carré, orné du monogramme marial, destiné à recevoir la statue d'une Vierge monumentale.

Le 30 novembre 1886, le contrat pour la réalisation de l'oeuvre est confié à l'atelier de Hébert. La commande est signée par Raoul Saveuse de Beaujeu (1847-1887), homme politique influent qui possède une résidence à proximité de la chapelle. Il est incertain si la commande est financée par Beaujeu lui-même ou s'il agit comme administrateur pour la transaction, en représentant une association pieuse, telle que l'Archiconfrérie de Marie-Immaculée active à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours depuis 1848.

La commande fait mention d'un modèle spécifique pour la Vierge. Elle est représentée auxiliatrice, couronnée et portant l'Enfant-Jésus et un sceptre. Un arc métallique décoratif était initialement placé autour des personnages, agrémenté de lys et de l'inscription en latin Auxilium Christianorum, « secours des chrétiens ». Ces éléments retirés aujourd'hui sont conservés dans la collection du Site historique Marguerite-Bourgeoys.

Le recours à la technique du plomb repoussé sur une âme de bois est un cas plutôt rare parmi la statuaire québécoise. Développé au Moyen-Âge, ce procédé est en revanche largement utilisé en France au XIXe siècle pour les monuments extérieurs. Au Québec, notamment Olindo Gratton (1855-1941) et Philippe Banlier dit Laperle (1860-1934) maîtrisent cette technique. Ils collaborent au moment de la commande de Notre-Dame Auxiliatrice avec l'atelier de Hébert et ont sans doute contribué à sa réalisation. L'oeuvre reçoit également une dorure à la feuille d'or qui lui donne son caractère distinctif.

Depuis son inauguration en mars 1887, la statue a subi plusieurs modifications. Un système d'éclairage est ajouté autour de l'arc fleuri et sur le pourtour du piédestal, probablement à l'occasion de l'électrification de la chapelle en 1905. Les ampoules sont retirées peu après, dans les années 1910, tout comme l'arc décoratif, sans doute en raison de la complexité de leur entretien ou leur état altéré. L'Enfant Jésus, à l'origine présentée tête nue, reçoit une couronne entre 1940 et 1971; cet ajout maladroitement exécuté est retiré lors de la plus récente restauration, de 2012 à 2017, par le Centre de conservation du Québec. La statue est également redorée et retouchée en 1970 et 1989.

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Emplacement

Region administrative :

  • Montréal

MRC :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Arrondissement municipal :

  • Ville-Marie

Adresse :

  • 400, rue Saint-Paul Est

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Références

Notices bibliographiques :

  • Congrégation de Notre-Dame. Retour de la statue Notre-Dame-Auxiliatrice (2017) [En Ligne]. http://www.cnd-m.org/fr/nouvelles/article.php?id=1822
  • MARTEL, Stéphan. Notre-Dame-Auxiliatrice, son histoire en quelques dates. [En Ligne]. http://www.cnd-m.org/article/uploads/activite/2017/pdf/avril/2017-04-18_fr1.pdf
  • POTHIER, Louise et Patricia SIMPSON. Notre-Dame-de-Bon-Secours - Une chapelle et son quartier. Montréal, Fides, 2001. 151 p.

Multimédias disponibles en ligne :

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