300, chemin de la Pointe-aux-Anglais

Le chalet Bayfield est construit en 1853 pour Archibald Campbell, notaire à Québec et seigneur du Bic. Le bâtiment est agrandi en 2000.

Haut de la page

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Situé dans un site patrimonial	Municipalité (Rimouski)

Haut de la page

La villégiature anglophone s'amorce en 1853, à la Pointe-à-Côté, endroit connu depuis le milieu des années 1950 comme la Pointe-aux-Anglais. Le seigneur Archibald Campbell fait construire un cottage sur un terrain qu'il achète de Paul Côté. Ce cottage, aujourd'hui transformé est connu comme le chalet Bayfield, du nom de l'amiral et hydrographe Henry Wolsey Bayfield, qui y aurait séjourné. Au décès d'Archibald Campbell, survenu au manoir du Bic en 1862, son fils, William Darling Campbell, comme son père notaire à Québec, hérite de la seigneurie et du chalet Bayfield. Au décès de ce dernier, advenu en 1885, le chalet devient la propriété de ses six enfants, soit Lucy Geils, épouse d'Edmond Gustave Joly de Lotbinière; George-Isambord, qui sera marchand à Glasgow en Écosse; Arthur-James, futur commis de banque de Brandon, Manitoba; Harold-Benjamin, lieutenant dans les Ingénieurs Royaux en service aux Indes; Béatrix-Mary, épouse de William-Noble, notaire et Miss Grace Agnes. Edmond Gustave Joly de Lotbinière, propriétaire de la seigneurie de Lotbinière et du Domaine Joly de Lotbinière, sous procuration des héritiers Campbell, se charge de la gestion de la seigneurie du Bic. De temps à autre, il loue le chalet Bayfield pour la saison estivale, notamment à Kate Fitzpatrick de Montréal, en 1886, moyennant un loyer de trente piastres par mois. La famille Campbell se départit du chalet en 1899 quand William McNab, ingénieur au service des évaluations du chemin de fer du Grand Tronc, s'en porte acquéreur. Cette acquisition comporte une servitude de droit de vue sur la baie provenant d'un compromis intervenu en 1895 entre la famille Campbell et Lazare Roy. Plus tard, Roy permet l'érection, en avant de la propriété de McNab, d'une bâtisse qui abrite la chaloupe d'Adélard Parent et laisse encombrer le terrain de piles de bardeaux qui obstruent la vue, contrairement aux dispositions entendues entre Roy et la famille Campbell, ce dont se plaint McNab. Au mois d'août 1916, ce dernier fait signifier un protêt à Lazare Roy pour s'en plaindre. Ce dernier lui répond qu'il est prêt à faire baisser les piles de bardeaux immédiatement et de faire enlever la bâtisse d'Adélard Parent.

William McNab, sportsman, s'adonne à la pêche sportive du saumon atlantique et possède des droits de pêche vis-à-vis du banc de Portneuf et à Bersimis, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, où il se rend à bord de son yacht à gazoline de trente pieds de long du nom de « Nina ».

Haut de la page

Haut de la page