Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Maison François-Xavier-Picard

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Maison Dumont
  • Maison Patrick-Dumont

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • vers 1750 (Construction)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)

Éléments associés

Personnes associées (2)

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Inventaires associés (1)

Carte

Description

Plan au sol :

Rectangulaire

Nombre d'étages :

1 ½

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Bois, pièce sur pièce

Annexes :

  • Appentis

Saillies :

  • Cheminée
  • Galerie

Fondations :

  • Pierre

Toit :

  • Forme : À deux versants droits
    Matériau : Tôle profilée

Porte principale :

  • bois massif

Fenêtre(s) :

  • Rectangulaire, À battants, à moyens ou grands carreaux

Lucarne(s) :

  • À croupe

Éléments architecturaux :

  • Chambranle
  • Persienne / jalousie
  • Portail

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La maison François-Xavier-Picard, située sur le territoire de la Ville de Québec, se trouve directement au nord du Vieux-Wendake, sur l'ancien lot 1026 du cadastre de la paroisse Saint-Ambroise de la Jeune Lorette. Le 4 novembre 1746, les Jésuites ont concédé ce lot à Petit Louis. Au moment de la création du cadastre, en 1872, le lot appartient au Grand chef François-Xavier Picard Tahourenché (1810-1883) dont les descendants resteront propriétaires jusqu'en 1935. Jusqu'à 2019, la maison appartenu à Camille Dumont et son épouse Fleur-Ange Bellerose puis à leur descendants.

La construction de la maison François-Xavier-Picard remonte fort probablement aux environs de 1750. Une étude en dendrochronologie, qui détermine l'âge des pièces de charpente de bois par l'analyse des cernes de croissance des arbres, permettrait de préciser la date de construction de la maison. Le plan du Village-Huron de décembre 1847, réalisé par l'ingénieur Baldwin en vue de la construction de l'aqueduc de Québec, indique qu'une habitation existe déjà sur le site. François-Xavier Picard prend vraisemblablement possession de cette maison au tournant de 1840, une période charnière de sa vie. Il s'est marié en 1839. L'année suivante, il devient chef de guerre et commence aussi à s'impliquer directement dans l'entreprise manufacturière familiale.

L'architecture de la maison François-Xavier-Picard est une des plus précieuses résidences anciennes du Vieux-Wendake ainsi que du territoire de l'actuel arrondissement de la Haute-Saint-Charles. Ces petites « maisons françaises » en bois avec une toiture à quatre versants percée d'une cheminée centrale, témoignent d'un art de construire et d'un art de vivre caractéristique de ce secteur de la région de Québec. C'est probablement après son installation dans ces lieux que François-Xavier Picard confère à la maison sa silhouette si reconnaissable. En prolongeant les avant-toits pour recouvrir des galeries sur trois façades, on accentue la monumentalité de cette maison de dimension toute modeste. Une ornementation est alors ajoutée aux galeries (poteaux, aisseliers, balustrade), aux fenêtres (chambranles, persiennes), aux murs (lambris) et à l'entrée principale (portail à entablement et porte à caissons). Une partie des ornements, dont les chambranles et le portail, subsiste toujours. C'est dans cette maison raffinée que François-Xavier Picard reçoit pendant plus de 30 ans les visiteurs de marque de l'Empire britannique et d'importantes personnalités publiques du 19e siècle.

Parmi les modifications apportées à la maison François-Xavier-Picard, signalons un appentis latéral, probablement un hangar à bois, qui apparaît sur le plan d'assurance-incendie de 1898. Un plus petit appentis remplace ce hangar entre 1912 et 1917. En 1968 (permis numéro 2692, émis le 8 octobre), un revêtement de pierre est ajouté aux façades, à l'appentis latéral et aux galeries. Un muret de maçonnerie semblable est aussi construit en bordure de la rue. C'est vraisemblablement à la même époque que la toiture de bardeau est remplacée par de la tôle profilée. Entre le 19e siècle jusqu'à aujourd'hui, la maison François-Xavier-Picard a compté plusieurs générations de dépendances. Les plans d'assurance-incendie de 1898 et de 1917 montrent deux entrepôts qui logent notamment une manufacture de mocassins. Ces bâtiments anciens ont disparu vers 1950.

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Emplacement

Region administrative :

  • Capitale-Nationale

MRC :

  • Québec

Municipalité :

  • Québec

Adresse :

  • 216, rue Georges-Cloutier

Latitude :

  • 46° 51' 27.7"

Longitude :

  • -71° 21' 22.9"

Désignation cadastrale :

  • Lot 1 108 746

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Références

Liens Internet :

Notices bibliographiques :

  • CÔTÉ, Robert. Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Wendake dit le Village-Huron. Wendake / Québec, Centre culturel et communautaire de Wendake / Ministère de la Culture et des Communications, 2005. s.p.
  • NADEAU, Hélène et Louis-Karl PICARD-SIOUI. Histoire de raconter le Vieux Wendake & Loretteville. Québec, Ville de Québec, 2005. 56 p.
  • s.a. Identification de lieux, personnages ou thèmes d'importance historique nationale. Mémoire présenté dans le cadre du Projet de commémoration de l'histoire des Premières Nations. Wendake, Patrimoine Canadien/Parcs Canada, 1996. 73 p.
  • TRAQUAIR, Ramsay. Old Architecture of Québec : A study of the buildings erected in New France from the earliest explorers to the middle of the nineteenth century. Toronto, Macmillan Company of Canada, 1947. 353 p.

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