Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Manche de vrille

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1690 (Naufrage)
  • 1996‑08‑15 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Travail du bois

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (1)

Description

Le manche de vrille, fabriqué avant 1690, est lié à un outil servant au travail du bois. Il est fait en bois et comporte un morceau de soie en fer à l'intérieur. De forme ovoïde, il mesure 6,9 cm de longueur, 2,7 cm de hauteur et 2,0 cm d'épaisseur. La lettre W est incisée sur les deux faces du manche, mais sur l'une d'elles, la lettre V semble être superposée au W.

Provenance archéologique :

  • DiDt-8 > Opération 6 > Sous-opération M > Lot 2 > Numéro de catalogue 88

Site de provenance :

  • Épave du Elizabeth and Mary

Contexte archéologique :

  • Épave

Fonctions / usages :

Le manche est celui d'une vrille, un outil en forme de « T » qui sert à percer des trous profonds et étroits dans le bois. Ces trous sont destinés à recevoir des fixations diverses comme des clous, des broches, des tampons et des gournables. Le perçage préalable au moyen de la vrille empêche le bois de fendre.

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Assemblé
  • Percé
  • Sculpté

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer)
  • Matières organiques - solides fibreux (Bois)

Marque / signe :

  • Incisé sur l'autre côté du manche: la lettre W mais on semble apercevoir la lettre V qui est superposée
  • Incisé sur un côté du manche: deux fois la lettre W

Dimensions :

  • Épaisseur : 2 centimètre(s)
  • Hauteur : 2,7 centimètre(s)
  • Longueur : 6,9 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 8
  • Numéro archéologique : DiDt-8-6M2-88
  • Numéro Parcs Canada : 57M6M2-88

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1999-09-30
 

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Informations historiques

Le manche de vrille, fabriqué avant 1690, est en bois et de forme ovoïde. Un morceau de soie en fer subsiste à l'intérieur du manche. La lettre W est incisée sur les deux faces du manche, mais sur l'une d'elles, la lettre V semble être superposée au W.

Ce manche est celui d'une vrille, un outil en forme de « T » qui sert à percer des trous profonds et étroits dans le bois. Ces trous sont destinés à recevoir des fixations diverses comme des clous, des broches, des tampons et des gournables. Le perçage préalable au moyen de la vrille empêche le bois de fendre. Il existe des vrilles à cuillère et des vrilles hélicoïdales de torsion.

Cet artéfact a été découvert en 1996 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave se situe au fond de l'anse aux Bouleaux, non loin de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.

La collection du « Elizabeth and Mary » comporte une gamme variée d'outils pour le travail du bois : herminettes à manche court et à long manche, plane, hache, doloire, ciseaux, tarière, vrille et scie. Cette collection comprend une vrille et au moins deux manches de vrille de tailles différentes, indiquant que des vrilles de différents formats faisaient partie de l'équipement de bord pour la réparation du navire.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le manche de vrille fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il composait le matériel de bord du navire « Elizabeth and Mary ». Il aurait été utile pour la réparation du bateau.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    DiDt-8      

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    Références

    Contributeur de données :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Notices bibliographiques :

    • BERNIER, Marc-André, dir. L'épave du Elizabeth and Mary (1690). Fouilles archéologiques : Rapport d'activités 1997. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2008. 64 p.
    • BRADLEY, Charles, Phil DUNNING et Gérard GUSSET. « Material culture from the Elizabeth and Mary (1690): individuality and social status in a late 17th-Century New England assemblage ». ROY, Christian, dir. Mer et monde : questions d'archéologie maritime. Archéologiques, Collection Hors-série, 1. Québec, Associations des archéologues du Québec, 2003, p. 150-170.
    • DAGNEAU, Charles. La culture matérielle des épaves françaises en Atlantique nord et l'économie-monde capitaliste, 1700-1760. Université de Montréal, 2008. 578 p.
    • LAPOINTE, Camille. Les outils de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 91. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1994. 123 p.
    • LIGHT, John D. « Les trous de fixation et les vrilles ». BERNIER, Marc-André, Robert GRENIER et Willis STEVENS. L'archéologie subaquatique de Red Bay : la construction navale et la pêche de la baleine basques au XVIe siècle. Ottawa, Parcs Canada, 2007, p. 255-258.

    Multimédias disponibles en ligne :

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