Mandibule de porcin
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Mâchoire de porcin
- Os de porc
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- 1690 (Naufrage)
- 1996‑08‑20 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Écofacts > Animaux
Patrimoine mobilier associé (1)
Inventaires associés (1)
Description
La mandibule de porcin, datant d'avant 1690, est liée à l'alimentation. Cet os mesure 12,0 cm de longueur, 6,7 cm de largeur et 1,2 cm d'épaisseur.
Provenance archéologique :
- DiDt-8 > Opération 6 > Sous-opération N > Lot 2 > Numéro de catalogue 139
Site de provenance :
- Épave du Elizabeth and Mary
Contexte archéologique :
- Épave
Fonctions / usages :
La mandibule de porcin est l'os d'un animal destiné à la consommation humaine.
Lieu de production :
- Amérique du Nord
Matériaux :
- Matières organiques - solides stables (Os)
Dimensions :
- Épaisseur : 1,2 centimètre(s)
- Largeur : 6,7 centimètre(s)
- Longueur : 12 centimètre(s)
Intégrité :
Objet incomplet (25% à 75% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de fragments :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 8
- Numéro archéologique : DiDt-8-6N2-139
- Numéro Parcs Canada : 57M6N2-139
Discipline :
- Archéologie historique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 1999-09-30 |
Informations historiques
Cette mandibule de porcin a été découverte en 1996 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave se situe au fond de l'anse aux Bouleaux, non loin de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.
La présence de la mandibule de porcin au sein des vestiges du navire témoigne de l'alimentation de l'équipage au cours de l'expédition. À cette époque, le porc peut être transporté par bateau et être abattu lorsque cela devient nécessaire pour nourrir l'équipage.
Toutefois, il est beaucoup plus fréquent de retrouver des tonneaux contenant de la viande salée sur les navires. Il existe différentes qualités pour la préparation des viandes en tonneau. Pour le porc, les côtes constituent la partie la plus appréciée, suivie des épaules sans les pattes ainsi que de la tête sans les oreilles ni le groin. D'autres parties du porc sont aussi mises en tonneau. Toutefois, les pattes le sont rarement, puisqu'il faut limiter la quantité de gros os dans le tonneau. Le porc et le boeuf sont, avec le poisson, les viandes en tonneau les plus consommées.
Certains documents attestent que l'équipage du « Elizabeth and Mary » s'est adonné à la pêche près de Gaspé et que du bétail a été réquisitionné auprès d'habitants français de ce secteur. Or, cette mandibule de porcin provient vraisemblablement des provisions de l'expédition, soit du porc salé en tonneau.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La mandibule de porcin fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle témoigne de l'alimentation de l'équipage du navire « Elizabeth and Mary ».
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
DiDt-8 |
Références
Contributeur de données :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Notices bibliographiques :
- DUFOUR, Marie et Michèle JEAN. 1690, l'attaque de Québec... Une épave raconte. Montréal, Pointe-à-Callière, Musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2000. 78 p.
- NOËL, Stéphane. Fishermen's foodways on the Petit Nord: faunal analysis of a seasonal fishing station at the Dos de Cheval site (EfAx-09), Newfoundland. Memorial University of Newfoundland, 2010. 218 p.