Marmite
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Marmite tripode
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- 1690 (Naufrage)
- 1996‑08‑23 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Patrimoine mobilier associé (2)
Inventaires associés (1)
Description
La marmite, fabriquée avant 1690, est un objet lié à la préparation et à la conservation des aliments. L'objet en fonte a un diamètre à l'ouverture de 34 cm et une hauteur de 36 cm. Le fond de la marmite est convexe et la panse, à paroi évasée, mesure 43 cm de diamètre. La marmite comprend trois pieds, dont l'un est partiel, ainsi que deux anses à section carrée.
Provenance archéologique :
- DiDt-8 > Opération 16 > Sous-opération N > Lot 2 > Numéro de catalogue 1
Site de provenance :
- Épave du Elizabeth and Mary
Contexte archéologique :
- Épave
Fonctions / usages :
La marmite est un récipient de cuisine, généralement pourvu d'un couvercle, qui permet de cuire des aliments dans un bouillon. Elle peut être posée sur un trépied, directement sur les braises ou sur un potager. La marmite tripode dispose de trois pieds qui permettent de la déposer sur les braises. Les deux anses servent à la suspendre au moyen de crochets.
Lieu de production :
- Europe
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Assemblé
- Coulé
- Fondu
- Moulé
Matériaux :
- Métal - métaux et alliages ferreux (Fonte)
Dimensions :
- Diamètre du rebord : 34 centimètre(s)
- Diamètre extérieur : 43 centimètre(s)
- Hauteur : 36 centimètre(s)
Intégrité :
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de fragments :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 8
- Numéro archéologique : DiDt-8-16N2-1
- Numéro Parcs Canada : 57M16N2-1
Discipline :
- Archéologie historique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 1999-09-30 |
Informations historiques
La marmite tripode en fonte est fabriquée en coulant deux demi-marmites, dont l'assemblage a formé deux bourrelets verticaux. Des marques de moulage sont également visibles sur la surface extérieure de la marmite : trois légers bourrelets horizontaux apparaissent à égale distance l'un de l'autre. Un contenu hétéroclite composé de fragments de bois, de textiles et d'ossements de poissons a été trouvé au fond de la marmite, il porte le numéro DiDt-8-16N2-69.
La marmite est un récipient de cuisine, généralement pourvu d'un couvercle, qui permet de cuire des aliments dans un bouillon. Elle peut être posée sur un trépied, directement sur les braises ou sur un potager. La marmite tripode dispose de trois pieds qui permettent de la déposer sur les braises. Les deux anses servent à la suspendre au moyen de crochets. La marmite tripode en fonte est un objet de cuisine courant à l'époque du Régime français, tant en Europe que dans les colonies.
Cet artéfact a été découvert en 1996 lors de fouilles archéologiques subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique qui faisait partie de la flotte de sir William Phips. Selon certains documents, cette flotte était divisée en trois groupes, chacun comprenant une dizaine de navires. Le « Elizabeth and Mary », qui faisait partie du premier groupe en compagnie du navire amiral « Six Friends », servait de garde-manger à une partie de l'escadre, c'est-à-dire la force de guerre navale. Avant que l'expédition quitte le Massachusetts, un comité de cinq personnes a veillé à pourvoir aux besoins des équipages : denrées pour la traversée, contenants pour transporter l'eau potable et le rhum. Le « Elizabeth and Mary » a fait naufrage en 1690 près de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, à la suite de la vaine tentative de Phips de prendre la ville de Québec.
Les crochets à chaudron portant le numéro DiDt-8-16M2-41 ont pu permettre de suspendre cette marmite au-dessus du four. Les assiettes de service en étain portant les numéros DiDt-8-2M2-5 et DiDt-8-2L3-1 ont pu être utilisées sur cette marmite en guise de couvercle.
Trois marmites similaires font partie de la collection archéologique de l'épave du « Elizabeth and Mary ». L'une d'elles a été trouvée avec des briques associées à une structure de four aménagée dans la proue du bateau.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La marmite fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est associée à la préparation de nourriture à bord du navire « Elizabeth and Mary ». Elle a été découverte avec son contenu, qui comprenait du textile, du bois, des os et des arêtes de poisson.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
DiDt-8 |
Références
Contributeur de données :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Notices bibliographiques :
- BRADLEY, Charles, Phil DUNNING et Gérard GUSSET. « Material culture from the Elizabeth and Mary (1690): individuality and social status in a late 17th-Century New England assemblage ». ROY, Christian, dir. Mer et monde : questions d'archéologie maritime. Archéologiques, Collection Hors-série, 1. Québec, Associations des archéologues du Québec, 2003, p. 150-170.
- DUFOUR, Marie et Michèle JEAN. 1690, l'attaque de Québec... Une épave raconte. Montréal, Pointe-à-Callière, Musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2000. 78 p.
- POTHIER, Louise, dir. Fragments d'humanité : Pièces de collections. Archéologie du Québec. Montréal, Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal/Éditions de l'Homme, 2016. 151 p.
- STONE, Lyle M. Fort Michilimackinac, 1715-1781: An Archaeological Perspective on the Revolutionary Frontier. Anthropological Series, 2. s.l. Michigan State University Museum, East Lansing, 1974. 367 p.