Épaves des îles du Pot à l'Eau-de-Vie

Les épaves des îles du Pot à l'Eau-de-Vie correspondent à trois sections d'un ou de plusieurs navires en bois non identifiés, réparties sur plus de 300 mètres. Le vestige A est une portion de la poupe d'un navire émergeant de 20 à 40 centimètres du fond, sur une aire de 5,5 mètres sur 6,62 mètres. Plusieurs éléments de la structure sont observables, dont la quille, des courbes, des membrures et des varangues. Le vestige B correspond à un fond de carène retourné, quille vers le haut, qui émerge des sédiments sur une longueur de 14 mètres. La carlingue et les vaigres sont visibles en bordure. La section C consiste en un monticule carré d'environ 10 mètres de côté et haut d'un mètre, duquel émerge une pièce de bordage. Des clous en alliage cuivreux de type Muntz sont présents sur les trois sections de coque. Ces vestiges se trouvent à 3 mètres de profondeur dans le fleuve Saint-Laurent, au sud-ouest des îles du Pot à l'Eau-de-Vie, à 11 kilomètres au large de Rivière-du-Loup.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Les épaves des îles du Pot à l'Eau-de-Vie sont des vestiges d'un ou de plusieurs navires en bois non identifiés. Dès 1992, dans le cadre de la première intervention du Service d'archéologie subaquatique de Parcs Canada visant à faire l'inventaire et l'évaluation des ressources archéologiques submergées du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, le secteur des îles du Pot à l'Eau-de-Vie est ciblé pour son potentiel élevé. Une dizaine de naufrages a déjà été répertoriée à cet endroit. À l'été 2000, une plongée de reconnaissance est effectuée, mais les seuls éléments observés sont des débris récents, associés à la réfection du phare.

Des prospections sont effectuées à la septième campagne du projet, à l'été 2002. C'est cependant l'été suivant que les recherches au sonar latéral permettent de localiser les vestiges. À la suite de cette découverte, des plongées sont réalisées sur chacune des trois sections de coque.

Les vestiges, répartis sur 300 mètres, présentent un type de construction similaire et pourraient appartenir au même navire. Des clous en alliage cuivreux, présents sur les trois sections, indiquent que la coque a déjà été recouverte d'un doublage du même métal. Ce type de recouvrement, la taille des pièces architecturales et le type d'assemblage suggèrent une construction au XIXe siècle. De plus, étant donné que les clous sont faits d'un alliage cuivreux de type Muntz, une datation postérieure à 1835 est proposée. L'identité de ce navire qui aurait fait naufrage et se serait brisé en plusieurs parties n'est cependant pas connue.

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