Meule à main
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- 1690 (Naufrage)
- 1997‑08‑28 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Objets sans classification > Objet à usage multiple
Patrimoine mobilier associé (1)
Inventaires associés (1)
Description
La meule à main, datée d'avant 1690, est un outil à usages multiples. Elle est constituée d'une pierre naturelle à grains fins, partiellement polie, de couleur gris pâle. Plate et de forme circulaire, elle mesure 9,3 cm de diamètre et 3,5 cm d'épaisseur. Elle présente des traces d'usure et de rouille. Une série d'enlèvements est concentrée dans un secteur de la tranche.
Provenance archéologique :
- DiDt-8 > Opération 4 > Sous-opération N > Lot 2 > Numéro de catalogue 702
Site de provenance :
- Épave du Elizabeth and Mary
Contexte archéologique :
- Épave
Fonctions / usages :
La meule à main est un outil à usages multiples. Elle peut servir à moudre ou à écraser des grains à l'aide d'une meule dormante, comme le faisaient les peuples autochtones. La meule à main peut aussi servir à produire du feu par friction. De même, elle peut servir de percuteur, comme en témoignent les traces d'usure, de bouchardage et d'enlèvements présentes sur la pierre.
Lieu de production :
- Amérique du Nord > États-Unis > Nouvelle-Angleterre
Type de fabrication :
Artisanal
Matériaux :
- Minéraux et inorganiques - matières premières (Grès)
Dimensions :
- Diamètre extérieur : 9,3 centimètre(s)
- Épaisseur : 3,5 centimètre(s)
Intégrité :
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 8
- Numéro archéologique : DiDt-8-4N2-702
- Numéro Parcs Canada : 57M4N2-702
Discipline :
- Archéologie historique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Partie d'un objet patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 1999-09-30 |
Informations historiques
La meule à main, en pierre naturelle, est un outil à usages multiples. Les populations autochtones s'en servent pour moudre ou écraser des grains, des céréales comme du maïs et des fèves de haricots. L'outil s'utilise alors sur une meule dormante, qui est une grande pierre plate. La meule à main peut aussi servir à produire du feu par friction. De même, elle peut servir de percuteur, comme en témoignent les traces d'usure, de bouchardage et d'enlèvements de pierre présentes sur cette meule.
Cette meule est typique de celles qu'employaient les populations autochtones du nord-est au cours du Sylvicole supérieur (1000 à 500 ans avant aujourd'hui), surtout au sein des groupes sédentaires.
Cet artéfact a été découvert en 1997 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'expédition de Phips regroupait environ 2300 hommes de la Nouvelle-Angleterre et 50 guerriers autochtones de la colonie de Plymouth. Cette meule à main a pu appartenir à l'un de ces 50 guerriers autochtones d'origine algonquine. L'épave du « Elizabeth and Mary » se situe au fond de l'anse aux Bouleaux, non loin de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
La meule à main fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle semble indiquer la présence d'alliés autochtones à bord du navire « Elizabeth and Mary ». Les Algonquins de la Nouvelle-Angleterre utilisent une meule à main de ce type au cours du Sylvicole supérieur (1000 à 500 ans avant aujourd'hui).
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
DiDt-8 |
Références
Contributeur de données :
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
Notices bibliographiques :
- CHAPDELAINE, Claude. Le site Mandeville à Tracy : variabilité culturelle des Iroquoiens du Saint-Laurent. Signes des Amériques, 7. Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, 1989. 295 p.
- PLOURDE, Michel. L'exploitation du phoque à l'embouchure du Saguenay par les Iroquoiens de 1000 à 1534. Collection Mercure, 171. Ottawa, Presses de l'Université d'Ottawa, 2013. 274 p.