Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

10244-10350, route Marie-Victorin

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Colonie des Grèves

Région administrative :

  • Montérégie

Municipalité :

  • Contrecoeur

Date :

  • après 1913 (Construction)

Usage :

  • Fonction culturelle et récréative, loisir (Colonies de vacances)

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Carte

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

L'abbé Adélard Desrosiers acquiert en 1912 une terre de 20 arpents surnommée la Sablonnière du « Cap au Massacre », car Samuel de Champlain affronta les Iroquois à cet endroit en 1610, pour installer une colonie de vacances destinées aux jeunes garçons défavorisés de Montréal, en bordure du fleuve Saint-Laurent. Ce fut un succès dès les débuts! L'année suivante, soit en 1913, la Commission scolaire de Montréal ayant eu vent du projet propose à la Colonie des Grèves une subvention de 700$ en échange de l'accueil de jeunes défavorisés de son territoire pour les vacances estivales. C'est la communauté religieuse de Saint-Sulpice qui administre la colonie de 1913 jusque dans les années 1970. Les bâtiments seront construits au fils des années pour répondre à la demande : dortoirs, réfectoire, chapelle, chalets, auberge, pavillons de plage, piscine, etc. La Colonie des Grèves se trouve en bordure du fleuve Saint-Laurent, avec d'autres colonies de vacances. Le père Ernest Savignac, p.s.s, sera directeur de la Colonie de 1917 à 1942. C'est sous sa gouverne que la majorité des bâtiments seront construits. En 1975, la colonie ouvre ses portes aux filles, ce qui permet de garder réunis les enfants d'une même famille. En 1982, la chapelle construite en 1930 est incendiée. Dans les années 1990, la Colonie doit faire face à la récession économique, la compétition des autres camps de vacances, et un parc immobilier vieillissant. En 2005, la ville de Contrecoeur achète une partie du terrain et crée, avec la Colonie et plusieurs autres partenaires, le Parc régional des Grèves, en territoire protégé sillonné de sentiers pédestres. En 2008, une vague de restauration et de rénovation est entreprise pour les bâtiments. Des cinq colonies ayant existé à Contrecoeur, seulement deux subsistent : la Colonie des Grèves et, sa voisine la Colonie Sainte-Jeanne-d'Arc.

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Évaluation d'inventaire

  • Inventaire du patrimoine bâti de la MRC de Marguerite-D'Youville (2014)
    MRC de Marguerite-D'Youville


  • La valeur patrimoniale de la Colonie des Grèves tient essentiellement à son architecture, son histoire, son ancienneté, son usage et à son authenticité. Le style des bâtiments est apparenté à une architecture de villégiature courante entre les années 1920 et 1960, où la présence d'un seul étage près du sol et l'utilisation de matériaux traditionnels tels le bois, de fenêtres à carreaux et de portes traditionnelles prédominent dans les façons de faire. Les bâtiments d'un étage et demi et plus s'harmonisent aussi très bien aux autres bâtiments, car ils reprennent le même programme décoratif : chambranles, balustrades de bois, couleurs verte et blanche. La colonie centenaire accueille entre autres les enfants des camps de jour de la ville de Sorel depuis 2007.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montérégie

    MRC :

    • Marguerite-D'Youville

    Municipalité :

    • Contrecoeur

    Adresse :

    • 10244, route Marie-Victorin
    • 10350, route Marie-Victorin

    Latitude :

    • 45° 58' 37.9"

    Longitude :

    • -73° 10' 52.7"

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    Gouvernement du Québec

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