Viaduc ferroviaire des chutes d'Armagh (Monk)
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Viaduc du parc des chutes d'Armagh
Région administrative :
- Chaudière-Appalaches
Municipalité :
- Armagh
Date :
- 1907 – 1908 (Construction)
Usage :
- Transport, communication et services publics (Gares et autres structures ferroviaires > Ponceaux ferroviaires)
Patrimoine immobilier associé (2)
Groupes associés (2)
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Groupement :
Détaché
Structure :
- Béton, ossature en béton armé
Fondations :
- Béton
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le Système de gestion des structures du ministère des Transports du Québec identifie ce ponceau sous le numéro 11710. Ce viaduc en béton supporte un remblai important d'à peu près quinze mètres de hauteur; la voie de circulation se retrouve ainsi à près de 30 mètres au-dessus du niveau de la rivière. Le viaduc (tunnel) mesure 66,4 mètres (230 pieds) de longueur, 12,2 mètres (39 pieds) de hauteur et 13 mètres (40 pieds) de largeur. Une passerelle piétonne permet de le traverser pour en découvrir les deux côtés.
Ce ponceau de chemin de fer vouté sous remblai a été construit en 1907-1908 par la compagnie ferroviaire « National Transcontinental », à environ 500 mètres en amont des barrages qui existaient alors, afin de permettre au train de franchir la profonde vallée de la rivière Armagh, sans avoir à y ériger une imposante structure métallique. La construction de cet ouvrage exigea l'érection de formes en bois cintrées qui ont laissé leurs traces sur la surface de l'ouvrage. Le béton fut fabriqué sur place à l'aide d'une bétonnière à la vapeur qui demandait beaucoup d'efforts manuels. La construction de l'immense remblai fut amorcée pendant la construction du viaduc par l'apport de matériaux de remplissage transportés par des voitures à cheval.
Ce viaduc constitue un ouvrage où le souci d'esthétisme a inspiré les constructeurs. Maintenant plus que centenaire, il résiste assez bien au temps et fait figure de structure identitaire du Parc des chutes d'Armagh.
Le chemin de fer avait pour but d'assurer le transport des marchandises entre Charny et Edmundston, traversant des régions où l'accès par le réseau routier s'avérait insuffisant. Sa construction débuta en 1907 et le premier train de marchandise est passé à Armagh le 2 août 1909. Comme suite au décès en 1914 de Frederick Monk, un ancien ministre canadien des Transports, on a inauguré en 1915 la section du nouveau chemin de fer entre Charny (alors connue sous le nom de Joffre)et Pelletier Station, sous l'appellation «Monk».
Rappelons quelques dates marquant la fin de l'exploitation du chemin de fer :
- 3 janvier 1972 : fermeture de la gare située à Armagh station.
- 1976 : démolition de la gare et de la tour à charbon.
- 16 octobre 1981 : passage du dernier train de marchandises. Le transport de passagers demeure en opération quelque temps.
- 1985 : le Canadien National abandonne la gestion et l'exploitation de l'embranchement. Les rails sont enlevés.
- Automne 2008 : achetée par le ministère des Transports et louée pour 60 ans à la MRC de Bellechasse, l'emprise devient une piste cyclable asphaltée de 74 km qui s'étend de Armagh à Saint-Henri, incluant une ancienne voie ferrée du Québec Central à partir de Saint-Anselme.
Les quadistes empruntent le tracé de l'ancien chemin de fer connu sous le nom de Tronçon Monk, en partant du pavillon d'accueil du Parc des chutes d'Armagh vers l'est, jusqu'à Pohénegamook. L'hiver, le tronçon se transforme en sentier de motoneige jusqu'à Saint-Anselme.
Emplacement
Region administrative :
- Chaudière-Appalaches
MRC :
- Bellechasse
Municipalité :
- Armagh
Adresse :
- route 281 Sud
Localisation informelle :
Sous le remblai de l'ancien tronçon de chemin de fer Monk, au-dessus de la rivière Armagh.
Latitude :
- 46° 43' 34.14"
Longitude :
- -70° 33' 33.14"
Références
Numéro du bien :
- Ministère des Transports du Québec : 11710