Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Maison Amos

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Domaine de Murval
  • Manoir de la Seigneurie-de-Saint-Vallier
  • Manoir de Lanaudière
  • Manoir La Durantaye

Région administrative :

  • Chaudière-Appalaches

Municipalité :

  • Saint-Vallier

Date :

  • après 1745 – après 1860 (Construction)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Villas et maisons bourgeoises (domaine))

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Personnes associées (3)

Inventaires associés (1)

Carte

Description

Plan au sol :

Rectangulaire

Nombre d'étages :

1 ½

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Indéterminé

Annexes :

  • Agrandissement

Saillies :

  • Cheminée
  • Entrée de cave
  • Évent
  • Galerie
  • Pare-soleil
  • Tambour
  • Véranda

Fondations :

  • Béton
  • Pierre

Toit :

  • Forme : À deux versants droits retroussés
    Matériau : Tôle à la canadienne

Porte principale :

  • bois, à panneaux et vitrage, à baies latérales

Autre(s) porte(s) :

  • bois, à panneaux et vitrage

Fenêtre(s) :

  • à arc surbaissé, À battants, à moyens ou grands carreaux
  • Rectangulaire, À battants, à moyens ou grands carreaux

Lucarne(s) :

  • À pignon
  • À pignon

Éléments architecturaux :

  • Chambranle
  • Persienne / jalousie
  • Planche cornière
  • Retour de l'avant-toit

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

En 1712, Olivier Morel de la Durantaye, seigneur de La Durantaye, concède à Jean Fradet une terre donnant sur l'anse de Bellechasse. Ses héritiers vendent cette pointe à André Poiré en 1745. C'est à ce moment qu'est construite une première maison, fort possiblement la partie est du bâtiment actuel. Au décès d'André Poiré en 1781, l'inventaire de ses biens mentionne la présence d'une maison de 30 pieds par 20 pieds, en pièce sur pièce. La terre est alors vendue à André Lavoie qui se fait saisir ses biens pour dette impayée. En 1809, son voisin, Nicolas Bouchard, fait l'acquisition de la terre par voie judiciaire. Trois semaines plus tard, Xavier-Roch Tarieu de Lanaudière, un des co-seigneurs de la seigneurie de Saint-Vallier, exerce son droit de retrait seigneurial pour racheter à Nicolas Bouchard la terre de la pointe. Suite à cette prise de possession, Tarieu de Lanaudière fait construire une plus petite maison pour ses domestiques et un court passage couvert.

En 1812, Xavier-Roch de Lanaudière vend la pointe de Saint-Vallier à ses soeurs Agathe et Charles-Marguerite. En 1831, celles-ci, par une entente avec les autres co-seigneurs de Saint-Vallier, font reconnaître la propriété de la pointe comme étant roturière, leur étant propre et non reliée au domaine seigneurial, situé à la quatrième concession, aujourd'hui le secteur d'Arthurville à Saint-Raphaël. En 1841, Charles-Marguerite de Lanaudière devient l'unique propriétaire du domaine. En 1852, elle en fait don à son petit-neveu, John Young qui, à son tour, voit ses biens saisis et vendus à Thomas Pope en 1860. À son décès en 1863, sa succession vend alors la propriété à Charles Alleyn, époux de Zoé Aubert de Gaspé, elle-même petite-nièce des demoiselles de Lanaudière. La pointe revient donc d'une certaine façon dans la famille. C'est en 1866 qu'il se fait concéder les lots de grève numéro 1 (au nord) et 2 (à l'est), depuis lors attachés au domaine. Composée de deux maisons rattachées, leur architecture a été harmonisée vers 1860 pour donner au bâtiment le gabarit qu'illustre le corps principal de la maison Amos.

Au décès de Charles Alleyn, sa succession vend la propriété à Thomas Lemieux de Berthier. Il sera aussi le premier, depuis le début du XIXe siècle, à occuper la maison en permanence. En novembre 1906, il vend la terre à Félix-Alphonse LaRue, se gardant le droit de pêche. Ce dernier, qui avait déjà fait l'acquisition du lot de la grange un mois plus tôt, engloutira des sommes colossales dans la propriété, faisant ériger dès 1908 l'immense terrasse qui surplombe la pointe à l'extrémité nord-est du domaine. Il fera aussi construire une chapelle privée et une cuisine d'été. En 1912, il est saisi à son tour et perd la propriété. C'est Thomas Duchaîne de Québec qui s'en porte alors acquéreur avant de la revendre à son fils Alexandre trois ans plus tard.

Le 26 avril 1923, Alexandre Duchaîne vend la propriété à Mathilde Beaudry, épouse d'Arthur Amos et fille d'un riche homme d'affaires. Les Amos feront procédant notamment à l'ajout d'un corps de deux étages adjoint à la cuisine d'été et à la construction d'un solarium. Des aménagements importants seront apportés : jardin ornemental, potagers, vergers, terrains de croquet et de golf, petit lac, etc. Au décès de Mathilde et Arthur Amos (1948 et 1950), leurs enfants (Gabrielle, Thérèse, Monique, Jacques et Robert) en héritent et font la réfection du mur de soutènement, le réaménagement de l'étang, la rénovation du solarium et de la galerie. Monique et Thérèse vendent leur part en 1964. La rallonge contenant la cuisine est démolie à la fin des années 1970. Vers 1983, le garage est déménagé au nord et transformé en chalet.

Après le décès de Jacques Amos en 1996, Gabrielle et Robert cèdent le domaine à deux fondations en 1998 : L'Héritage canadien du Québec, pour les terres et bâtiments, et Conservation de la nature Canada, pour les lots de grève et la gestion des terres.

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Emplacement

Region administrative :

  • Chaudière-Appalaches

MRC :

  • Bellechasse

Municipalité :

  • Saint-Vallier

Adresse :

  • 1, chemin De Lanaudière

Latitude :

  • 46° 54' 33.059"

Longitude :

  • -70° 47' 20.166"

Désignation cadastrale :

  • Lot 3 260 386

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Références

Notices bibliographiques :

  • GUILLET, Yves. La Pointe de Saint-Vallier, une histoire de 300 ans. s.l. 2012. 82 p.

Multimédias disponibles en ligne :

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