Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dominicaines de la Trinité

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • Soeurs dominicaines de la Trinité

Date :

  • 1967 –

Activité :

  • Communauté religieuse (Religion)
  • Enseignement (Éducation)
  • Service social (Santé et services sociaux)
  • Soins de santé (Santé et services sociaux)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (20)

Patrimoine mobilier associé (6)

Plaques commémoratives associées (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Les Dominicaines de la Trinité sont fondées en 1967. Elles résultent du regroupement des Dominicaines de l'Enfant-Jésus et des Dominicaines du Rosaire. Congrégation de l'ordre dominicain, elle est à la fois contemplative et active, d'où sa devise, Travail et prière.

En 1887, les Dominicaines de l'Enfant-Jésus sont fondées à Québec par Philomène Labrecque, mère Marie de la Charité, avec le soutien du Séminaire de Québec. Elles oeuvrent à l'entretien ménager des maisons du clergé. L'exclusivité de services accordée au séminaire empêche la communauté d'accepter de nouvelles fondations; il existe néanmoins quelques exceptions. En 1902, un détachement de religieuses est envoyé au séminaire de Trois-Rivières, où les soeurs créent une communauté indépendante du nom de Dominicaines du Rosaire. Les deux congrégations se développent ensuite séparément avec des champs d'apostolat propres à chacune. À Québec, les religieuses se tournent graduellement vers les soins de santé, prenant notamment en charge des hôpitaux à Québec, à Matane et à Chibougamau. À Trois-Rivières, c'est plutôt auprès des enfants qu'elles oeuvrent, ouvrant, entre autres, des orphelinats à Trois-Rivières, au Cap-de-la-Madeleine (Trois-Rivières) et à Hull (Gatineau), ainsi qu'un jardin d'enfance à Shawinigan.

En 1964, les religieuses de Québec et celles de Trois-Rivières sont réunies par Rome, lors d'un essai temporaire de trois ans. Elles prennent alors le nom d'Union canadienne de Saint-Dominique. L'expérience s'avère concluante et mène à l'union définitive des deux congrégations le 18 janvier 1967, sous le nom de Dominicaines de la Trinité. La maison générale et le noviciat sont transférés à Montréal et la nouvelle congrégation cumule les oeuvres des deux anciennes communautés. Ainsi, les Dominicaines de la Trinité ont la charge du travail domestique dans plusieurs établissements religieux, dont le petit et le grand séminaire de Québec, le séminaire des Pères maristes de Sillery (Québec) et le séminaire de Trois-Rivières. De plus, elles s'occupent de deux orphelinats, d'un jardin d'enfance, de quelques foyers pour personnes âgées, de deux écoles de gardes-malades, dont une aux Philippines, et de cinq hôpitaux, dont deux également aux Philippines. La nouvelle congrégation compte alors environ 500 membres.

Le champ d'apostolat de la congrégation change graduellement au cours des années 1970. À cette époque, on assiste à la fin de l'étatisation de leurs institutions, débutée dans les années 1960, par le gouvernement du Québec. Même si plusieurs religieuses travaillent encore dans leurs anciennes fondations, le manque de relève amène leur retrait progressif. Les religieuses se tournent alors de plus en plus vers l'éducation de la foi et les missions à l'étranger. Amorcées aux Philippines par les Dominicaines de l'Enfant-Jésus en 1948, les missions se poursuivent au Rwanda (1965), au Pérou (1971) et au Burundi (1977).

Au début du XXIe siècle, les Dominicaines de la Trinité comptent 70 fondations. Au Québec, elles sont environ 175 religieuses, qui oeuvrent, entre autres, au centre Saint-Dominique, un lieu de prière et de ressourcement spirituel à Shawinigan, au pavillon Saint-Dominique à Québec et en pastorale scolaire. De plus en plus âgées, les soeurs québécoises tirent leur relève des Philippines, où la congrégation dénombre près de 100 religieuses.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BERTHOLD, Étienne. Une société en héritage - L'oeuvre des communautés religieuses pionnières à Québec. Québec, Publications du Québec, 2015. 119 p.
  • Dominicaines de la Trinité. Dominicaines de la Trinité [En Ligne]. http://www.dominicainesdelatrinite.org
  • FERRETTI, Lucia. Histoire des Dominicaines de Trois-Rivières: « c'est à moi que vous l'avez fait ». Québec, Éditions du Septentrion, 2002. 190 p.

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