Fauteuils

Fauteuil en bois verni aux montants triangulaires percés d'ajours en forme de losange dans le bas. Les accotoirs sont composés de trois barreaux en bois teint brun foncé taillés en zigzag. Ils croisent les montants et deux barreaux, ayant subi le même traitement, font un rappel dans le bas.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Classement	Objet patrimonial	Ministre de la Culture et des Communications	2012-10-18
Statuts antérieurs Avis d'intention de classement, 2012-03-01

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Ces fauteuils appartiennent à un ensemble comportant douze fauteuils et le même nombre de prie-Dieu. Ils font partie du mobilier dessiné par l'architecte de l'oratoire, Léonce Desgagné (1908-1979), en mars 1947 et exécuté, à peine un mois plus tard, par les ouvriers de l'atelier de menuiserie de l'Hôtel-Dieu de Chicoutimi. Parmi ces meubles, on retrouve également un fauteuil du célébrant et deux tabourets des enfants de choeur.

D'après un Rapport sur les oeuvres d'art et mobilier de l'oratoire Saint-Joseph de l'Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi, produit en 2008 par Ginette Laroche, « le fauteuil du célébrant et les tabourets, toujours en place dans les années soixante, n'ont pas été retracés en 2007. Par contre, les chaises et les prie-Dieu ont été retrouvés dans les jubés. »

Celle-ci continue en disant que le fauteuil du célébrant et les tabourets montraient un écart entre les dessins de l'architecte et leur réalisation tandis que la facture des fauteuils et des prie-Dieu reste conforme au plan.

En 1963, l'incendie ayant détruit l'ancienne chapelle de la Sainte-Face construite en 1887, cause également quelques dommages à l'oratoire. Cependant, les fauteuils et le reste du mobilier construit par les menuisiers de l'Hôtel-Dieu de Chicoutimi sont épargnés.

Avant même d'obtenir, en 1940, le contrat pour le projet du nouvel hôpital auquel s'ajouteront, un an plus tard, un nouveau monastère et un nouvel oratoire, Léonce Desgagné entretenait déjà un lien avec la communauté des augustines de l'Hôtel-Dieu de Chicoutimi. En effet, en plus d'avoir un frère abbé, il avait deux tantes augustines, soeur Célina Simard (1871-1946), dite de Sainte-Véronique, entrée en 1891 et soeur Henriette Simard (1876-1900), dite de Sainte-Blandine, entrée en 1897.

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