Secteur du phare de Matane
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Bas-Saint-Laurent
Municipalité :
- Matane
Thématique :
- Patrimoine maritime et fluvial
Usage :
- Transport, communication et services publics (Aides fixes à la navigation > Aides lumineuses (phares))
Patrimoine immobilier associé (2)
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le secteur du phare de Matane a été établi en 1873. Il se compose d'un phare et de la maison du gardien. Le site a été choisi à l'origine par le département de la Marine et des pêcheries du Canada, qui entreprenait alors d'importants travaux d'amélioration du réseau des phares dans le golfe du Saint-Laurent. Il s'agit vraisemblablement d'un phare de jalonnement secondaire des côtes.
Le phare actuel, construit vers 1906, est en béton armé et de forme cylindrique. Il remplace un phare en bois plus ancien, construit en 1873, témoignant ainsi de l'impact des campagnes d'amélioration des équipements menés par le département de la Marine au début du XXe siècle. Il s'élève à 20 mètres (65,6 pieds) dans les airs et supporte une lentille dioptrique de troisième ordre. Le phare de Matane est resté en fonction jusqu'en 1951 et sert aujourd'hui à des fonctions touristiques.
Quant à la maison du gardien, cette dernière a été construite en 1910 par le gouvernement fédéral pour remplacer une maison précédente, directement reliée à l'ancien phare de bois. En 1948, d'importants travaux ont été réalisés sur la maison afin de la mettre aux normes de l'époque; elle abrite aujourd'hui un musée sur le phare (géré par la Société d'histoire et de généalogie de Matane) ainsi qu'un centre d'accueil touristique.
Tous deux peints en rouge et blanc, le phare et la maison du gardien forment un ensemble visuel unifié et offrent un exemple intéressant de reconversion d'édifices à un nouvel usage. Il faut toutefois souligner que l'environnement du phare a été profondément modifié par l'urbanisation du secteur environnant et par l'artificialisation des rives.