Lafitau, Joseph-François
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1681‑05‑31 – 1746‑07‑03
Occupation :
- Auteur
- Enseignant / professeur
- Membre d'une communauté religieuse
- Missionnaire
Patrimoine mobilier associé (16)
- Peinture (Joseph-François Lafitau)
- Livre (Mémoire présenté à son altesse royale Mgr. le Duc d'Orléans, régent de France : concernant la précieuse plante du gin-seng de Tartarie, découverte en Amérique par le Père Joseph-François Lafitau, de la Compagnie de Jésus, missionnaire des Iroquois du Sault St. Louis (Ex. I)) - Oeuvre
- Livre (Mémoire présenté à son altesse royale Mgr. le Duc d'Orléans, régent de France : concernant la précieuse plante du gin-seng de Tartarie, découverte en Amérique par le Père Joseph-François Lafitau (Ex. II)) - Oeuvre
- Livre (Mémoire présenté à son altesse royale Monseigneur le Duc d'Orléans, régent du royaume de France, concernant la précieuse plante du gin-seng de Tartarie, découverte en Canada par le P. Joseph François Lafitau, de la Compagnie de Jésus) - Oeuvre
Groupes associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Baptisé le 31 mai 1681 à Bordeaux, en France, Joseph-François Lafitau est le fils de Jean Lafitau, marchand de vin et banquier, et de Catherine Berchenbos.
Lafitau entre au collège des Jésuites de Bordeaux en 1696, puis étudie la philosophie et la rhétorique à Pau, de 1698 à 1701. Il enseigne ensuite la grammaire pendant un an à Limoges avant de poursuivre ses études à Poitiers, à La Flèche et à Paris, où il termine sa théologie en 1711. La même année, il demande à être envoyé en mission en Nouvelle-France. Sa requête acceptée, il reçoit son ordination et enseigne durant quelque temps la rhétorique à Bordeaux.
Arrivée en Nouvelle-France, Lafitau est affecté à la mission autochtone du Sault-Saint-Louis (Kahnawake) en 1712. Il y reste jusqu'en 1717. Au fil de ses entretiens avec les Iroquois, il découvre que le ginseng, plante reconnue en Chine pour ses vertus aphrodisiaques, pousse en Amérique du Nord. Pendant son séjour au Sault-Saint-Louis, il étudie le mode de construction des habitations des Iroquois, leur organisation familiale et leur forme de gouvernement.
Lafitau retourne en France en 1717 pour formuler son opposition à la vente de l'eau-de-vie aux autochtones et pour demander la relocalisation du village du Sault-Saint-Louis à un endroit plus stratégique où les terres seraient plus fertiles. Quoique ses supérieurs en Nouvelle-France souhaitent son retour immédiat en raison de sa connaissance de la langue et de la culture iroquoise, il demeure en France où il obtient en 1722 le poste de procureur à Paris des missions de la Nouvelle-France. En 1727, il se rend à nouveau dans la colonie, où il agit comme supérieur de la mission du Sault-Saint-Louis. Rentré à Paris en 1729, il exerce sa fonction de procureur jusqu'en 1741.
Il est l'auteur de Mémoire présenté à son altesse royale Mgr. le duc d'Orléans, régent du royaume de France : concernant la précieuse plante de ginseng de Tartarie, découverte en Canada (1718), Moeurs des sauvages amériquains (1724), Histoire de Jean de Brienne, roy de Jérusalem et empereur de Constantinople (1727) et Histoire des découvertes et conquestes des Portugais dans le Nouveau-Monde (1733).
Il est décédé à Bordeaux le 3 juillet 1746.
Références
Notices bibliographiques :
- FENTON, William N. « Lafitau, Joseph-François ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/