Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Vincent, Nicolas

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Tsa8enhohi
  • Tsawenhohi, Nicolas

Date :

  • 1769‑04‑11 – 1844‑10‑31

Occupation :

  • Chef amérindien

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (1)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 
Désignation (Canada) Personnage historique Commission des lieux et monuments historiques du Canada 2001-04-27
 

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Synthèse

Né à Jeune-Lorette (Wendake), le 11 avril 1769, Nicolas Vincent est le fils de Louis Vincent Sawantanan et de Louise Martin Thodatowan.

Vincent est le grand chef des Hurons de Lorette de 1810 à 1844. Tout au long de son mandat, il poursuit les démarches judiciaires, entamées en 1791, pour que les Hurons retrouvent la propriété de la seigneurie de Sillery, dont ils ne reçoivent plus les redevances depuis la suppression de la Compagnie de Jésus par le pape Clément XIV en 1773. Des pétitions sont envoyées à répétition aux gouverneurs qui se succèdent sans que le gouvernement donne suite à la requête des Hurons. En désespoir de cause, Vincent, accompagné des chefs du conseil Stanislas Koska et André Romain et du chef de guerre Michel Tsiewei, se rend en Angleterre en 1824 pour rencontrer le roi George IV. Les parlementaires, le secrétaire d'État aux Colonies, lord Bathurst, et le roi portent une oreille courtoise et attentive à leur réclamation.

En 1819, Vincent est le premier Huron à s'adresser officiellement à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il y retourne ensuite à plusieurs reprises pour exposer les réclamations des Hurons à propos des terres de Sillery et les problèmes que rencontre sa nation au sujet des territoires de chasse. En 1829, à la demande du gouvernement de la colonie, il produit une carte, le plan Vincent, qui donne les limites territoriales des territoires de chasse des sept nations du Bas-Canada.

Tsa8enhohi veut dire «le vautour» ou «celui qui voit clair».

Il est décédé à Jeune-Lorette, le 31 octobre 1844. Il est inhumé dans le cimetière des Hurons.

Il avait épousé à Jeune-Lorette, en 1794, Véronique Petit-Étienne; puis, toujours à Jeune-Lorette, en 1821, une prénommée Madeleine, veuve de Pierre-Jacques Thomas.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CHRÉTIEN, Yves. Surveillance archéologique 2002 dans le secteur historique du Vieux-Wendake et fouille extérieure à la maison Tsawenhohi (CfEu-7). Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Yves Chrétien/Conseil de la Nation huronne-wendat, 2003. 210 p.
  • PICARD, Stéphane. Grands Chefs de la Nation Huronne-Wendat [En Ligne]. http://www.wendake.com/chefs.html
  • SIOUI, Georges E. « Vincent, Nicolas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • s.a. Identification de lieux, personnages ou thèmes d'importance historique nationale. Mémoire présenté dans le cadre du Projet de commémoration de l'histoire des Premières Nations. Wendake, Patrimoine Canadien/Parcs Canada, 1996. 73 p.

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