Boyer, Louis

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Né à Montréal, le 30 novembre 1795, Louis Boyer est le fils de François Boyer et de Josette Boutonne.

Boyer aurait participé, à titre de maçon, à la construction du canal Rideau et de la prison de Kingston vers 1827. Il réside ensuite à Montréal où il se déclare marchand de lard en 1829 et, plus tard, négociant. Il oeuvre notamment dans le commerce de fourrures et de denrées. En 1832, il est l'associé de Joseph Vallée, de Fleury-Théodore Serre dit Saint-Jean et de Philippe Turcot (père) au sein de l'entreprise Vallée, Boyer et Compagnie. La même année, ils ouvrent une succursale de leur compagnie à Québec sous la raison sociale Vallée, Saint-Jean et Compagnie. Cette association demeure active au moins jusqu'en 1842. Boyer travaille par la suite seul, avant de fonder une nouvelle société, la Boyer and Hawley Provision and Fur Merchants, qui opère en 1856 et 1857. Enfin, il s'associe à ses fils avant de se retirer des affaires en 1868.

Au cours de sa vie, Boyer achète de nombreuses propriétés foncières, particulièrement sur l'île de Montréal. En 1856, il devient administrateur honoraire de la Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal. Il est également administrateur de la Banque Jacques-Cartier, marguillier de la paroisse de Notre-Dame de Montréal et membre du Bureau de commerce à Montréal.

Il est décédé à Montréal, le 21 décembre 1870.

Il avait épousé, en 1820, Élisabeth Mathieu dit Laramée, fille de Joseph Mathieu dit Laramée, charretier; puis à Saint-Joseph-de-Chambly (Carignan), en 1836, Marie-Aurélie Mignault, nièce du curé de Chambly, Pierre-Marie Mignault.

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