Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Hudon, Albert

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1872‑05‑01 – 1950

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Juge de paix
  • Philanthrope

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 1er mai 1872 à Montréal, Albert Hudon est le fils de Firmin Hudon, négociant et cofondateur de la maison Hudon et Orsali, et d'Azélie d'Odet d'Orsonnens.

Hudon étudie à l'académie du Plateau et au Collège Sainte-Marie, où il poursuit une formation classique et commerciale. Il entreprend ensuite un stage chez Letang et Letang.

En 1891, Hudon établit sa première compagnie manufacturière. Trois ans plus tard, il achète la fabrique de pâtes alimentaires de Dominico Spinelli. En 1897, après la mort de son père, il lui succède à la direction de la firme Hudon et Orsali, un des plus importants grossistes de Montréal. Souhaitant concentrer ses efforts sur l'entreprise familiale, il vend sa fabrique de pâtes alimentaires en 1898. L'homme d'affaires fait bâtir un immeuble pour sa société en 1904 sur la rue Saint-Paul Est. Il construit un autre entrepôt sur la rue Sainte-Thérèse en 1912. Six ans plus tard, à la retraite d'Alexandre Orsali, l'entrepreneur réorganise sa compagnie sous la raison sociale Hudon et Orsali limitée. Il la dirige jusqu'à la fin des années 1940. Il est aussi impliqué dans un plusieurs compagnies dont VIAU Biscuit Corporation et Sun Trust Limitée dont il est le vice-président. Il fonde Sorrento Macaroni Limitée, en plus d'agir à titre de directeur de Hudson Bay Insurance Company, Melchers Distillery, ainsi que de Le Pain Moderne Limitée. Il possède trois fermes, à Pointe-aux-Trembles (Montréal), Sainte-Rose (Laval) et Longueuil.

En plus de ses succès commerciaux, Hudon est actif en politique. En 1922, il est élu maire de Laval de Montréal (Montréal). Un an plus tard, il est chargé de représenter le gouvernement provincial auprès de la Commission métropolitaine. Il détient également une commission de juge de paix.

Philanthrope, Hudon donne à de nombreux organismes, tels que la Société de Saint-Vincent-de-Paul, la Fédération des Oeuvres de Charité canadiennes-françaises et plusieurs hôpitaux. En 1946, il remet le parc Otterburn afin qu'il soit converti en colonie de vacances.

Il est décédé en 1950.

Il avait épousé à l'Islet-sur-Mer (l'Islet), en 1901, Anna-Marie Casgrain, fille d'Eugène Casgrain, arpenteur, et de Philomène Pouliot; puis à Montréal, en 1919, Albertine Roch, fille de Narcisse Roch, rentier, et d'Azéline Crépeault.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BÉLISLE, Louis-Alexandre et Danièle GENSE-MINY. Références biographiques : Canada-Québec. Montréal, Éditions de la famille canadienne, 1978. s.p.
  • CÔTÉ, Alain. « Albert Hudon - Un généreux donateur ». Le Passeur. Vol. XXIII, no 4 (2006), p. 3.
  • OUIMET, Raphael. Biographies canadiennes françaises. Vol. 13. Montréal, 1937. 461 p.
  • Société de développement de Montréal. Vieux-Montréal [En Ligne]. http://www.vieux.montreal.qc.ca

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