Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Viger, Louis-Michel

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Synthèse

Né le 28 septembre 1785 à Montréal, Louis-Michel Viger est le fils de Louis Viger, maître de forges, et de Marie-Agnès Papineau.

Viger étudie au collège Saint-Raphaël, à Montréal, avec son cousin Louis-Joseph Papineau de 1796 à 1803. Il commence l'apprentissage du droit en 1802 auprès de son cousin Denis-Benjamin Viger. Il est admis au barreau cinq ans plus tard.

Associé à son cousin Côme-Séraphin Cherrier depuis 1822, Viger pratique sa profession à Montréal jusqu'en 1832. Il sert en qualité d'officier de milice pendant la guerre de 1812, mais il est destitué de son grade de capitaine en 1827 en raison de sa participation à des assemblées condamnant la politique du gouverneur George Ramsay. Avec Jacob De Witt, il fonde, en 1835, la Viger, De Witt et Compagnie, aussi appelée Banque du Peuple. Il est nommé président à vie de cette institution en 1845. Il devient seigneur de L'Assomption à la suite de son second mariage en 1843 et il acquiert la seigneurie de Repentigny trois ans plus tard. Il possède également quelques propriétés immobilières à Montréal.

En 1830, Viger est élu député de Chambly à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il appuie le Parti patriote et vote pour les 92 Résolutions en 1834. Son mandat prend fin avec la suspension de la Constitution, le 27 mars 1838. Il est l'un des adjoints de Papineau à l'assemblée des Six Comtés, en octobre 1837, à Saint-Charles-Borromée (Saint-Charles-sur-Richelieu). Soupçonné d'avoir avancé de l'argent aux rebelles, il est emprisonné en novembre de la même année sous l'accusation de haute trahison. Libéré en août 1838, il est remis en prison en novembre à la suite de l'insurrection de 1838, puis relâché en décembre de la même année.

Opposé à l'Acte d'union, Viger se présente, en 1841, à titre de candidat antiunioniste dans la circonscription de Chambly, où il est défait. Il est toutefois député de Nicolet à l'Assemblée législative de la province du Canada de 1842 à 1844 et fait partie du groupe canadien-français. L'ancien avocat est membre du ministère de Louis-Hippolyte La Fontaine et de Robert Baldwin à titre de conseiller exécutif et de receveur général en 1848 et 1849. Il démissionne de cette fonction en raison du déménagement du Parlement à Toronto. Il est à nouveau député à l'Assemblée législative de la province du Canada, d'abord dans la circonscription de Terrebonne de 1848 à 1851, puis dans celle de Leinster de 1851 à 1854. Au cours de ce dernier mandat, il appuie le groupe réformiste.

Il est décédé le 27 mai 1855 à L'Assomption. Il est inhumé à Notre-Dame-de-L'Assomption-de-Repentigny (Repentigny).

Il avait épousé à Saint-Charles-Borromée (Saint-Charles-de-Bellechasse), en 1824, Marie-Ermine Turgeon, fille de Louis Turgeon, seigneur, et de Geneviève Turgeon; puis à L'Assomption, en 1843, Aurélie Faribault, fille de Joseph-Édouard Faribault, notaire, et de Marie-Anne-Élisabeth Poudret.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • LORIMIER, Michel De. « Viger, Louis-Michel ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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