Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Champagnat, Marcellin-Joseph-Benoît

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Champagnat, Marcellin
  • Champagnat, Saint Marcellin

Date :

  • 1789‑05‑20 – 1840‑06‑06

Occupation :

  • Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains

Éléments associés

Plaques commémoratives associées (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Marlhes, en France, le 20 mai 1789, Marcellin-Joseph-Benoît Champagnat est le fils de Jean-Baptiste Champagnat, cultivateur et marchand, et de Marie Chirat.

Champagnat étudie au petit séminaire de Verrières, puis entre au séminaire de Lyon en 1813. Ordonné prêtre trois ans plus tard, il devient vicaire à La Valla-en-Gier.

Au séminaire de Lyon, quelques étudiants élaborent le projet de mettre en place une société de prêtres, destinée aux missions et à l'enseignement de la jeunesse, sous le patronage de Marie. De là provient la Société de Marie. Parmi ces étudiants se trouvent Jean-Claude Colin, fondateur de l'ordre des Pères maristes en 1816, et Champagnat, qui souhaite adjoindre une communauté de frères enseignants à la société. En 1817, Champagnat acquiert une petite maison et accueille les deux premiers novices. Il s'agit du point de départ de l'ordre des Frères maristes des écoles, dont l'apostolat originel est l'enseignement primaire dans les campagnes.

La reconnaissance de la congrégation s'avère difficile à obtenir. Entre 1817 et 1825, Champagnat subit de vives critiques de la part de ses supérieurs ecclésiastiques, qui préféreraient le voir se consacrer à son ministère. Toutefois, en 1824, Gaston de Pins devient administrateur du diocèse de Lyon et prend Champagnat sous sa protection. En 1825, Champagnat quitte sa charge de vicaire et se consacre entièrement à sa communauté, qui prend rapidement de l'expansion. Il tente ensuite de faire reconnaître les Frères maristes auprès du Saint-Siège. Il établit les voeux et complète l'habit en 1825, puis il fait imprimer la règle de l'ordre en 1837. Toutefois, la reconnaissance officielle de la congrégation de voeux simples ne vient qu'en 1863, plusieurs années après son décès.

En 1836, Colin obtient du pape Grégoire XVI l'approbation de la Société de Marie. La même année, Champagnat prononce ses voeux et devient prêtre mariste. Les deux entités sont intimement liées, mais les Frères maristes se séparent des Pères maristes en 1854. Depuis, la Société de Marie se compose des Pères maristes et des Marianistes, tandis que les Frères maristes des écoles constituent une communauté distincte.

Les Frères maristes arrivent au Québec en 1885, à Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu). Ils s'implantent rapidement et deviennent une des principales communautés enseignantes. Au Québec, ils enseignent principalement dans les villes plutôt que dans les campagnes.

En 1920, le pape Benoît XV déclare Champagnat vénérable. Le pape Pie XII le béatifie en 1955, puis le pape Jean-Paul II le canonise en 1999.

Il est décédé à Saint-Chamond, en France, le 6 juin 1840.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Frères Maristes. Frères Maristes [En Ligne]. http://www.champagnat.org/fr/200000000.asp
  • LAPERRIÈRE, Guy. Les congrégations religieuses de la France au Québec 1880-1914. Vol. 1. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1996. 228 p.
  • s.a. Vie du vénérable Marcelin-Joseph-Benoît Champagnat, prêtre mariste, Fondateur de la Congrégation des Petits Frères de Marie. Paris, Tournai, Rome, Desclée, 1931. 650 p.

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