Maison Joseph-Dynes

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Déclaration	Situé dans un site patrimonial	Gouvernement du Québec
Transfert de responsabilité Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09 Prise d'effet : 2017-06-09

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Lorsque la Cité de Québec fait l'acquisition des propriétés des héritiers du marchand John Provan en 1883, il s'y trouve des maisons incendiées qui avaient été autrefois l'hôtel Prince-de-Galles. La Cité profite de l'occasion pour mettre en application son projet d'élargissement de la rue Saint-Jean sur quelque 4,57 mètres de terrain. Ainsi, lorsqu'elle revend le tout au dentiste et inventeur Henri-Edmond Casgrain (1846-1914) en 1888, c'est avec l'obligation de construire selon le nouvel alignement. Casgrain, alors reconnu comme le premier automobiliste de la province, fait entreprendre en 1888 l'édification d'une résidence en brique selon les plans d'Elzéar Charest sur la partie ouest de sa nouvelle propriété. La portion est du terrain est cédée l'année suivante à l'artiste Joseph Dynes (1825-1897), un ancien locataire des lieux, qui fait entreprendre aussitôt la construction d'une maison en brique à trois étages coiffée d'un toit à deux versants, selon les plans de l'architecte Harry Staveley (1848-1925).

En 1916, le rez-de-chaussée de la maison construite pour Joseph Dynes est occupé par divers commerces et le porche est transformé en un espace commercial en 1927. Deux ans plus tard, divers travaux sont réalisés. C'est vraisemblablement lors de ces travaux que le toit à deux versants est remplacé par un toit plat

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