Maison Roberge
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- 152, chemin Royal (adresse avant novembre 2015)
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Saint-François-de-l'Île-d'Orléans
Date :
- vers 1750 (Construction)
- vers 1800 (Agrandissement)
- vers 1850 (Agrandissement)
- 1969 (Restauration)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Patrimoine immobilier associé (1)
Personnes associées (6)
- Bouchard, Michel (1635 – 1709)
- Trottin, Marie (1646 – 1682)
- Deblois, Jean-Baptiste (1680 – avant 1728) - Promoteur(-trice) / instigateur(-trice) [Présumé(e)]
- Guérard, Jacques (1738 – 1791) - Promoteur(-trice) / instigateur(-trice) [Présumé(e)]
Inventaires associés (1)
Carte
Description
La maison Roberge est une résidence d'inspiration française probablement érigée au XVIIIe siècle. Elle est agrandie à deux reprises, d'abord au tournant du XIXe siècle, puis vers 1850. La demeure en pierre, de plan rectangulaire à un étage et demi, est coiffée d'un toit aigu à deux versants droits percé au centre d'une souche de cheminée. La maison Roberge est située largement en retrait de la voie publique, sur une terre agricole, dans la municipalité de Saint-François-de-l'Île-d'Orléans.
Ce bien est classé immeuble patrimonial. La protection s'applique à l'extérieur et à l'intérieur de l'immeuble, et pas au terrain.
La maison Roberge est comprise dans le site patrimonial de l'Île-d'Orléans.
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Maçonnerie en pierre
Saillies :
- Cheminée
Fondations :
- Pierre
Toit :
-
Forme : À deux versants droits
Matériau : Bois, bardeaux
Porte principale :
- bois, à panneaux
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, À battants, à moyens ou grands carreaux
Lucarne(s) :
- À pignon
Éléments architecturaux :
- Chambranle
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Immeuble patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 1968-07-30 |
Catégories de conservation
|
|||
Déclaration | Situé dans un site patrimonial | Gouvernement du Québec | 1970-03-11 |
Valeur patrimoniale
La maison Roberge présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. L'habitation est représentative de la maison rurale d'inspiration française. Ce type est issu des modèles et des savoir-faire français, adaptés aux conditions locales particulières, telles que le climat et la disponibilité des matériaux. La maison Roberge a probablement été érigée au XVIIIe siècle. Elle est agrandie du côté est à la fin du XVIIIe siècle ou au début du siècle suivant, puis du côté ouest vers 1850. Elle constitue un exemple de l'architecture domestique d'inspiration française en milieu rural par son corps de logis bas en maçonnerie de pierre, son faible dégagement par rapport au sol, son toit aigu à deux versants droits couvert de bardeaux de cèdre ainsi que par le nombre réduit et la disposition asymétrique de ses ouvertures. En outre, la souche de cheminée, qui se retrouve au centre du faîte à la suite des agrandissements, est un élément rencontré fréquemment à Québec et dans les régions avoisinantes.
Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, 2007.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques de la maison Roberge liés à sa valeur architecturale comprennent, notamment :
- la situation largement en retrait de la voie publique, sur une terre agricole, dans le site patrimonial de l'Île-d'Orléans;
- son volume, dont le plan rectangulaire allongé, le faible dégagement par rapport au sol, l'élévation d'un étage et demi ainsi que le toit aigu à deux versants droits;
- les matériaux, dont la maçonnerie de pierre, la couverture et le parement des pignons en bardeaux de cèdre ainsi que les ouvertures en bois;
- les ouvertures, dont leur disposition asymétrique, les fenêtres rectangulaires à deux battants et à grands carreaux, les fenêtres carrées de petites dimensions et les chambranles en bois moulurés;
- la souche de cheminée centrale en pierre.
Informations historiques
La maison Roberge est construite sur une terre concédée d'abord à Michel Bouchard (1629-1709) et à son épouse Marie Trottin (1646-1682) vers 1665. Le terrain est occupé par plusieurs propriétaires successifs jusqu'en 1709. Cette année-là, Jean-Baptiste Deblois (1680-avant 1728) acquiert la propriété, qui est conservée par ses descendants jusqu'à son acquisition par Jacques Guérard entre 1769 et 1787.
La partie centrale de la maison Roberge a probablement été érigée au XVIIIe siècle pour les familles Deblois ou Guérard. Elle est agrandie du côté est à la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe siècle. Vers 1850, elle fait l'objet d'un nouvel agrandissement vers l'ouest. La famille Guérard en reste propriétaire jusqu'en 1865. La résidence est alors transmise à Louis Giguère par son épouse Joséphine Guérard. La famille Giguère l'habite durant une centaine d'années. En 1965, la résidence est vendue à Hugues Roberge.
La maison Roberge est classée en 1968. En 1969, d'importants travaux sont effectués.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- L'Île-d'Orléans
Municipalité :
- Saint-François-de-l'Île-d'Orléans
Adresse :
- 3136, chemin Royal
Lieux-dits :
- Saint-François-d'Orléans
Latitude :
- 47° 0' 19.5"
Longitude :
- -70° 52' 39.613"
Désignation cadastrale :
- Lot 6 282 106
Références
Notices bibliographiques :
- BERGERON, Michel. « Maison Roberge ». Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du Québec. Tome I. Québec, Les Publications du Québec, 1990, p. 277.
- Commission des biens culturels du Québec. Répertoire des motifs des biens classés et reconnus (document interne). Québec, 2003. s.p.
- THIBAULT, Marie-Thérèse. Monuments et sites historiques du Québec. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1977. 250 p.