Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Lauson, Marie-Madeleine de

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Lauson, Marie de
  • Lauzon, Marie-Madeleine de
  • Marie de Lauson de Saint-Charles
  • Marie-Madeleine de Lauson de Saint-Charles
  • Marie-Madeleine de Lauzon de Saint-Charles
  • Mère Marie-Madeleine de Saint-Charles

Date :

  • 1654‑06‑08 – 1731‑06‑08

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Baptisée le 8 juin 1654 à Québec, Marie-Madeleine de Lauson est la fille de Jean de Lauson, grand sénéchal de la Nouvelle-France et seigneur, et d'Anne Després. Elle est la soeur d'Angélique de Lauson du Saint-Esprit, religieuse ursuline.

Marie-Madeleine de Lauson entre au pensionnat des Ursulines de Québec vers 1662. Son père étant décédé, c'est son oncle Charles de Lauson de Charny qui assure sa tutelle et les frais de sa pension. Appelée par la vie religieuse, elle intègre le noviciat des Ursulines le 8 septembre 1668. Elle prend ensuite le nom de Marie-Madeleine de Saint-Charles, puis effectue sa profession le 14 septembre 1672. Elle assiste entre-temps à la mort de la bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et à celle de la fondatrice Marie Guyart de l'Incarnation. Une autre épreuve affecte l'ursuline en 1686, alors que son monastère est détruit par un incendie.

Au sein de sa communauté, Marie-Madeleine de Saint-Charles oeuvre successivement à l'éducation des jeunes autochtones et à l'infirmerie. Elle occupe par la suite les offices de cellérière et de portière. Élue zélatrice en 1717, elle remplit cette charge jusqu'en 1723.

Elle est décédée à Québec le 8 juin 1731.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Elle ignorait entièrement le monde où elle n'avait pour ainsi dire fait que passer, s'étant faite religieuse fort jeune dans cette maison où elle a vécu dans une grande simplicité. Ses vertus principales étaient l'humilité, la charité, la patience et la mortification. Son humilité lui donnait de bas sentiments d'elle-même. Et quoi qu'elle fut sortie d'une bien illustre maison et qu'on se fut obligé en la recevant de lui faire rendre bien de petits services par une soeur converse à cause de ses infirmités, elle n'a jamais voulu jouir de ce privilège, elle rendait au contraire service à tout le monde.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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