Mont Saint-Sauveur
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Sommet Saint-Sauveur
- Up Hill
Région administrative :
- Laurentides
Municipalité :
- Saint-Sauveur
Date :
- 1928 (Ouverture)
Usage :
- Fonction culturelle et récréative, loisir (Centres de ski)
Groupes associés (2)
- Club de ski Red Birds (1938 – ) - Lieu d'activité
- Club de ski Penguin (1932 – 1982) - Lieu d'activité
Personnes associées (3)
- Hébert, Jacques G. (1936 – 2006) - Propriétaire
- Douglas, Percy (1873 – 1955) - Actif(-ive) en ce lieu
- Nymark, Victor (1901 – 1988) - Propriétaire
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
En 1886, les lots 250 à 255, qui deviendront le centre de ski du Mont Saint-Sauveur, sont concédés par le seigneur des Mille-Îles à Antoine Trottier, Jean-Baptiste Legault, Ernest Aubry et Casimir Latour.
Le 1er septembre 1890, un premier train du Canadien Pacifique entre en gare à St-Sauveur, secteur Piedmont. Le 1er mars 1895, un premier train de La Compagnie de Chemin de fer de colonisation de Montfort arrive à la gare de St-Sauveur.
Dans les années 1920, les skieurs envahissent les pentes situées au sud de St-Sauveur. Afin de répondre à la demande croissante des skieurs de fin de semaine, les compagnies ferroviaires inaugurent en 1927 les premiers trains de neige.
Jean-Baptiste Charette acquiert des lots situés au sommet de l'actuelle côte 71. Victor Nymark, un Finlandais spécialisé dans la construction de maisons en bois rond, achète les terres qui deviendront les pentes de ski 70 et 71. Il érige en 1992 le Nymark's Lodge, appelé aussi Big Hill. Lucien Saint-Denis installe un remonte-pente de pratique sur la pente Sugar Bowl.
Plusieurs clubs de ski établissent leur quartier-général à proximité des pentes notamment le Red Birds Ski Club, fondé par des diplômés de McGill, le Penguin Ski Club, premier club de ski féminin au Canada, et le club de ski de l'Université de Montréal.
En 1934, lors d'une cérémonie pour commémorer la mémoire du général sir Arthur Currie, commandant des forces canadiennes en 1917, la Big Hill est renommée la cote 70. En 1936, Fred Pabst, un homme d'affaires américain, y installe le premier monte-pente permanent. Oscar Nymark fonde le St. Sauveur Sports Club, qui érige un premier tremplin de saut à ski sur la piste Nordik.
Paul Dandurand acquiert la côte 69, 70, 71 et la côte Marquise, et crée le Mount Royal Ski Tow inc. La compagnie Up-Hill exploite le monte-pente des côtes 70 et 71.
En 1946, John H. Molson donne le premier coup de pelle pour la construction d'un poste de premiers soins offert par la Brasserie à l'Ambulance Saint-Jean. Un an plus tard, la côte 70 est éclairée.
Un groupe de jeunes skieurs ayant en tête Jacques G. Hébert rêve de réunir en une seule entité tous les centres de ski autour de St-Sauveur. Ils achètent d'abord le terrain du centre connu sous le nom de «côte 69», de même que 9 monte-pentes et 4 restaurants. Victor Nymark vend en 1973 au groupe les 300 acres de terrain qui comprennent les côtes 70, 71 et 72, munis de télésièges et de téléskis. Hébert les inclut dans le groupe Up Hill Ltd.
La montagne est encore morcelée entre une quinzaine de propriétaires anglophones de Montréal. Hébert devra les convaincre un à un pour racheter leur part. Il les regroupe tous pour finalement former le Mont Saint-Sauveur en 1972. Louis Dufour, ancien membre de l'équipe nationale de ski, se joint au groupe. La compagnie achète la côte 68 ainsi que le terrain où seront construits des condos. Le groupe acquiert en 1978 la station Jay-Peak au Vermont. C'est le début du développement intégré de la station qui deviendra le Mont-Saint-Sauveur international. En 1980, les 3/4 de la station sont desservis par le système à neige. La moitié de la station est éclairée en soirée.
Mont Saint-Sauveur inc. acquiert en 1989 le Mont Avila. Des appartements en copropriété sont construits entre ce mont et la partie de la Côte 68.
Dès 1986, sous la conduite de Jacques G. Hébert et Louis Dufour, le regroupement d'hommes d'affaires de la région ajoute un parc aquatique afin d'offrir des activités à l'année. Le consortium amorce l'achat de la majorité des centres de ski avoisinants : Ski Morin-Heights (1192), le Mont-Gabriel et le Mont-Olympia (1994). Ils ajoutent en 1989 le domaine La Québécoise et 300 unités.
Le regroupement des 5 stations au Québec s'inscrivent sous la dénomination Stations de la Vallée de Saint-Sauveur inc. qui compte 90 pistes, 35 remontées mécaniques ainsi que 12 pentes de glissades sur tubes. Le MSSI devient en 2016 le Sommet Saint-Sauveur.
Emplacement
Region administrative :
- Laurentides
MRC :
- Les Pays-d'en-Haut
Municipalité :
- Saint-Sauveur
Adresse :
- 350, chemin Louis-Dufour
Localisation informelle :
Le chemin Louis-Dufour se nommait autrefois chemin du Mont-Saint-Sauveur.
Références
Notices bibliographiques :
- ALLARD, Michel. Le coeur des Laurentides. Québec, Septentrion, 2017. 232 p.
- CHARBONNEAU, Jean-Paul. « Les Laurentides en ébullition ». La Presse, 19 novembre 1980, p. H-8.
- CHARBONNEAU, Jean-Paul. « Mont Saint-Sauveur sera un des plus gros exploitants de centres de ski nord-américains ». La Presse, 13 octobre 1994, p. C-1.
- PINARD, Guy. « Mont-Saint-Sauveur : l’immobilier au service du sport… et vice versa ». La Presse, 26 mars 1994, p. K-3.
- PRÉVOST, Arthur. « Une excursion au clair de lune remporte, dans le nord, un plein succès ». Photo-journal, 20 février 1947, p. 5.
- s.a. « Les skieurs seront très actifs en fin de semaine ». Le Devoir, 3 février 1939, p. 9.
- SODEN, Bob. « Why is it called that ? Hill 70 at Mont St. Sauveur ». Skiing History. Vol. 29, no 3 (2017), p. 15.