Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bourse de corporal

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • après 1775 – avant 1832 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Linge et garniture liturgiques > Linge et garniture liés à l'Eucharistie

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (5)

Fait partie de :

Autres biens associés :

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Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

Bourse de corporal de soie rose damassée brochée or, bordée d'un galon jaune or, avec une croix du même galon au centre.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2013.1025.5
  • Numéro précédent : 97-544e
  • Numéro précédent : 2002-1552-5

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec > Québec

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 1,7 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 21,4 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 24,6 centimètre(s)

Matériaux :

  • Fibre (Soie)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La bourse de corporal est utilisée pour contenir le corporal (linge sur lequel sont posés la patène et les vases sacrés pendant la messe). Le rose est une variante adoucissante du violet, et est employé pour signifier un allégement temporaire du temps de pénitence en vue de la fête à venir, lors du troisième dimanche d'Avent et du quatrième dimanche du carême.

Cette bourse fait partie d'un ensemble de textiles liturgiques comprenant une chasuble, une étole, un manipule, un voile de calice et une bourse de corporal. L'ensemble est confectionné à partir de la même étoffe de soie damassée rose, à l'exception de l'étole, qui serait peut-être plus récente.

Selon la tradition orale, l'ensemble a été fabriqué à partir d'une robe de Jeanne Geneviève de Saint-Ours, pensionnaire chez les Augustines.

Jeanne Geneviève de Saint-Ours (1746-1832) est née en 1746 à Saint-Ours, la terre seigneuriale familiale, située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Trois-Rivières. Son père est Roch d'Eschaillons, seigneur de Saint-Ours et de l'Assomption, et sa mère, madame Charlotte Deschamps de Boishébert. Elle entre au pensionnat de l'Hôpital général de Québec à l'âge de cinq ans pour y faire son éducation. Elle y reviendra à l'âge adulte en tant que pensionnaire. Il s'agit d'une bienfaitrice importante pour l'Hôpital général de Québec, dont elle a soutenu l'oeuvre par de nombreux dons monétaires et matériels. Plusieurs femmes de la famille de Saint-Ours ont été religieuses chez les Augustines de l'Hôpital général. Jeanne Geneviève de Saint-Ours y a compté trois tantes, Soeur Sainte-Geneviève (1728-1757), Sainte-Clothilde (1714-1766) et Sainte-Radegonde (1715-1739), et appelait Soeur Saint-Alexis, supérieure de 1772 à 1779, 1785 à 1791 et 1797 à 1803, « sa cousine ». Le 7 janvier 1800, Mlle de Saint-Ours, âgée de 57 ans, entre définitivement comme pensionnaire chez les Augustines de l'Hôpital général, occupant un appartement qu'elle loue 1200 francs par année. Elle obtient également la permission épiscopale d'intégrer le cloître. En plus d'une implication financière, elle se dévoue auprès des patients de l'hôpital, principalement en pharmacie, jusqu'à son décès survenu à l'âge de 86 ans le 19 mai 1832. Elle est inhumée dans l'église de l'Hôpital général, près de la chaire.

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