Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Canon d'autel

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • après 1700 – avant 1725 (Production)
  • vers 1724 (Acquisition)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet de dévotion

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

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Description

Canon d'autel sous forme de gravure imprimée sur papier et collée sur un panneau de carton couvert de cuir rouge.

Il s'agit de la portion latérale gauche d'un ensemble de trois recueils de textes sous forme de tablettes. Le texte est le prologue en latin de l'évangile selon saint Jean.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2014.206.1
  • Numéro précédent : 97-462a
  • Numéro précédent : 2002-1369-1

Lieu de production :

  • Europe > France > Paris

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 37 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 24,7 centimètre(s)
  • Profondeur (Mesurée / intégral) : 0,7 centimètre(s)

Matériaux :

  • Papier
  • Carton
  • Peau (Cuir)
  • Plastique
  • Encre
  • Métal (Laiton)
  • Métal (Fer)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le canon d'autel était posé pendant la messe sur l'autel, dressé contre le tabernacle et les gradins d'autels. Cette portion du canon reproduit en latin le prologue de l'évangile selon saint Jean, que le prêtre récitait à la fin de la messe.

Le texte est niché dans un décor architectural et surmonté d'un médaillon où est représenté saint Jean, plume et parchemin à la main et contemplant Marie et l'Enfant-Jésus perchés sur une lune. Aux côtés de l'évangéliste se trouve un aigle, son attribut.

Datant du 18e siècle, il s'agit probablement d'une gravure de l'atelier Gérard Jean-Baptiste Scotin à Paris, d'après un modèle peint par le peintre J. Desmarest. Des canons d'autel similaires se trouvent dans les collections muséales de France, attribués à ces artistes et datés de la première moitié du 18e siècle.

Ce canon d'autel aurait servi à la chapelle du Saint-Coeur-de-Marie, que Monseigneur Jean-Baptiste de la Croix de Chevrière de Saint-Vallier a fait ériger en 1724, au côté sud de l'église Notre-Dame-des-Anges de l'Hôpital général de Québec pour en faire son lieu de sépulture.

Monseigneur Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier (Grenoble, 14 novembre 1653 - Québec, 26 décembre 1727) est évêque de Québec de 1688 à 1727. Il fonde l'Hôpital Général en 1692 et en confie l'administration aux hospitalières augustines l'année suivante. Il fait de l'Hôpital général sa demeure pour les quatorze dernières années de sa vie et désigne les Augustines de l'Hôpital Général comme ses légataires universelles.

Lors de rénovations de la chapelle en 1958-1959, l'autel fut remplacé par un sarcophage dans lequel furent transférés les restes de Mgr de Saint-Vallier le 18 mai 1961. L'autel et ses différentes composantes étant de dimensions trop imposantes pour s'intégrer au nouvel aménagement de la chapelle, il fut reconstitué au musée des Augustines de l'Hôpital général.

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Références

Notices bibliographiques :

  • SAVARD, Guillaume. Le Musée du Monastère des Augustines de l'Hôpital Général de Québec, Les origines d'un trésor monastique, 1930-2005. Québec, AHGQ, 2005. 78 p.

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