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Répertoire du patrimoine culturel du Québec

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Coulon de Villiers, François

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Synthèse

Né en 1712 à Verchères, François Coulon de Villiers est le fils de Nicolas-Antoine Coulon de Villiers, officier, et d'Angélique Jarret de Verchères.

Entré dans l'armée française comme cadet en 1720, Coulon de Villiers participe, avec son père, à sa première expédition en 1730. Trois ans plus tard, nommé cadet d'aiguillette, il prend part à une offensive contre les Renards à la baie des Puants (Green Bay, Wisconsin). Lors de cette bataille, il est gravement blessé tandis que son père et un de ses frères sont tués. En 1736, il reçoit le grade d'enseigne et est affecté en Louisiane.

En 1746, Coulon de Villers occupe le rang de lieutenant et passe les huit prochaines années au sein de divers détachements et garnisons situés dans le pays des Illinois. Il reçoit le titre de capitaine en 1754 et se voit assigner au fort Duquesne. Deux ans plus tard, il dirige une troupe de 50 hommes et s'empare puis incendie le fort Granville. En 1757, il est nommé aide-major au fort de Chartres. L'année suivante, près du fort Duquesne, il participe à la défaite de l'avant-garde de la brigade du général John Forbes. En 1759, l'officier vient au secours du fort Niagara, alors assiégé par les Britanniques. Blessé et fait prisonnier par un groupe d'Autochtones lors de l'affrontement, il est enlevé par les Britanniques et incarcéré à New York. Il retrouve sa liberté 18 mois plus tard.

À la suite d'un bref séjour en France, Coulon de Villiers est envoyé à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Il sert l'armée française jusqu'à ce que les effectifs militaires soient réduits en 1763. Après le traité de Paris, alors que la Louisiane est officiellement cédée à l'Espagne, il s'engage dans l'armée espagnole et reçoit le commandement du poste de Natchitoches. Il accède au poste d'alcade de La Nouvelle-Orléans en 1771.

Il est décédé à La Nouvelle-Orléans le 22 mai 1794. Il est inhumé dans la même ville, au cimetière Saint-Louis.

Il avait épousé au pays des Illinois, Élisabeth Groston de Saint-Ange, fille de Robert Groston de Saint-Ange et d'Élisabeth Chorel de Saint-Romain; puis au fort de Chartres, en 1755, Marie-Madeleine Marin; enfin à la Nouvelle-Orléans, en 1762, Marie-Geneviève Énault de Livaudais.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DIN, Gilbert C. « François Coulon de Villiers: More Light on an Illusive Historical Figure ». Louisiana History: The Journal of the Louisiana Historical Association. Vol. 41, no 3 (2000), p. 345-357.
  • ECCLES, William John. « Coulon de Villiers, François ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=1825&interval=15&&PHPSESSID=k7d2lvv1ifqomrlrteo5g5mvb6

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