Ryland, Herman Witsius
Type :
Personne (Homme)
Date :
- vers 1759 – 1838‑07‑20
Occupation :
- Conseiller législatif
- Fonctionnaire
- Militaire / Paramilitaire
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
- École secondaire François-Bourrin - Propriété
Patrimoine mobilier associé (7)
- Parement d'autel - Don remis
- Chasuble - Don remis
- Étole - Don remis
- Manipule - Don remis
Événements associés (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né vers 1759 en Angleterre, Herman Witsius Ryland est le fils de John Collett Ryland, ministre baptiste et instituteur, et d'Elizabeth Frith.
Ryland étudie probablement auprès de son père avant de rallier les rangs de l'armée britannique. À ce titre, il se rend à New York, puis dans l'État de la Pennsylvanie en 1781 dans le contexte de la guerre d'Indépendance américaine.
En 1793, Ryland s'établit à Québec lorsqu'il devient secrétaire civil du gouverneur de l'Amérique du Nord britannique, Guy Carleton, lord Dorchester. Ce dernier le nomme greffier du Conseil exécutif et le propose auprès de son successeur, Robert Prescott. Les mauvaises relations du fonctionnaire avec le gouverneur l'amènent à démissionner. Il réintègre toutefois ses fonctions quand Prescott est remplacé par Robert Shore Milnes en 1799. Trois ans plus tard, celui-ci le nomme greffier de la couronne en chancellerie.
Ryland demeure secrétaire civil durant le mandat du gouverneur James Henry Craig de 1807 à 1811. Durant cette période, il coordonne les services de renseignements à l'approche de la guerre de 1812. Il se rend également en Angleterre afin d'y défendre les mesures répressives adoptées par Craig envers la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Ces mesures, partagées par le fonctionnaire, conduisent à une crise politique entre le gouverneur et le Parti canadien.
En 1811, Ryland est promu trésorier, puis secrétaire de la commission des biens des Jésuites. L'année suivante, peu après la nomination du gouverneur George Prévost, il se voit néanmoins retirer son poste de secrétaire civil. Engagé en politique, il siège au Conseil législatif de 1811 à 1838. Actif dans ses fonctions et proche de certains gouverneurs, il recommande, entre autres, l'union du Haut et du Bas-Canada et la diminution des pouvoirs de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Ses charges lui sont graduellement enlevées, mais il conserve jusqu'en juin 1838 son affectation de greffier du Conseil exécutif.
Tout au long de sa carrière, Ryland préconise des politiques extrêmes qui contribuent à déclencher les rébellions de 1837-1838.
Il est décédé à Beauport (Québec) le 20 juillet 1838.
Il avait épousé à Québec, en 1794, Charlotte Warwick.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- LAMBERT, James H. « Ryland, Herman Witsius ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
