Cathédrale Saint-Georges
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Cathédrale orthodoxe grecque Saint-Georges
- Église Saint George's Greek Orthodox
Région administrative :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Date :
- après 1959 – avant 1962 (Construction)
Thématique :
- Patrimoine religieux (Culte)
Tradition religieuse :
- Christianisme (Orthodoxie (chalcédonienne))
Usage :
- Services et institutions (Églises, temples, synagogues et mosquées)
Groupes associés (1)
- Groupe Arcop - Architecte / concepteur(-trice)
Personnes associées (1)
- Dimakopoulos, Dimitri (1929 – 1995) - Architecte / concepteur(-trice)
Inventaires associés (1)
Carte
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
La cathédrale orthodoxe grecque Saint-Georges est fondée dans un contexte d'essor de la communauté grecque à Montréal après la Seconde Guerre mondiale. Elle a été conçue comme une partie d'un vaste ensemble comprenant école, palais épiscopal et centre communautaire. Le lieu de culte est le premier bâtiment de ce complexe à être érigé. Sa construction commence en 1959 et la première messe officielle est célébrée le 6 janvier 1962. L'architecte retenu pour le projet est Dimitri Dimakopoulos (1929-1995), de la firme Affleck, Desbarats, Dimakopoulos, Michaud et Sis (également connue sous l'acronyme ARCOP), qui conçoit alors sa première église.
Dimakopoulos fait référence à la tradition architecturale orthodoxe notamment par la présence du dôme central, mais inscrit fermement le bâtiment dans la modernité grâce aux matériaux utilisés (dont le béton brut et le verre) et l'utilisation de techniques constructives modernes. Les éléments d'architecture sont juxtaposés au lieu d'être emboîtés comme dans l'architecture traditionnelle. Par exemple, le plafond repose sur des colonnes plutôt que sur les murs, dont il est séparé par un bandeau de verre. Ce plafond est formé de poutres et de caissons en losange faits de béton dont la répétition crée un effet ornemental. Le revêtement des murs intérieurs en brique rouge est texturé et crée un motif de croix grecque, tout en améliorant l'acoustique.
Le bâtiment est implanté plus bas que la voie publique; une passerelle donne un accès direct au lieu de culte. Les aires communautaires sont pour leur part aménagées sous l'espace cultuel, mais néanmoins au rez-de-chaussée.
Au moment de sa construction, la cathédrale est très appréciée par la critique qui considère que c'est l'église la plus significative de sa décennie.
En 1978, les fenêtres d'origine sont remplacées par des blocs de verre.
Emplacement
Region administrative :
- Montréal
MRC :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Arrondissement municipal :
- Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce
Adresse :
- 2455, chemin de la Côte-Sainte-Catherine
Localisation informelle :
À l'angle de la rue Wilderton et près de l'avenue Stirling.
Latitude :
- 45° 30' 31.0"
Longitude :
- -73° 37' 6.6"
Références
Notices bibliographiques :
- BOUCHER, Denis, Marie-Dina SALVIONE et France VANLAETHEM. « Modernes & magnifiques ». Continuité. No 152 (2017), p. 32-37.
- MARCOUX, Alain. The Life and Works of Dimitri Dimakopoulos Architect (1929-1995). Université de Concordia, 2002. 338 p.
- s.a. « Chapelle conventuelle Église abbatiale de l'Abbaye Notre-Dame-de-la-Paix ». s.a. Inventaire des lieux de culte du Québec [En ligne]. http://www.lieuxdeculte.qc.ca/fiche.php?LIEU_CULTE_ID=99693
- SCHUPP, Patrick. « Pro-Cathédrale St-Georges de la Communauté grecque de Montréal ». Architecture, bâtiment, construction. Vol. 17, no 191 (1962), p. 29-37.
- VANLAETHEM, France. Patrimoine en devenir : l'architecture moderne du Québec. Québec, Publications du Québec, 2012. 226 p.