Église de Sainte-Claire

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Immeuble patrimonial	Municipalité (Sainte-Claire)	2024-05-06
Statuts antérieurs Avis de motion de citation, 2024-03-04
Inventorié	--

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L'église de Sainte-Claire présente un intérêt patrimonial pour ses valeurs historique et architecturale. « L'église de Sainte-Claire [...] fut construite entre 1825 et 1827 par l'entrepreneur François Audet d'après les plans de Thomas Baillargé et de l'abbé Jérôme Demers. Architecte de renom, Baillargé est responsable de la plupart des plans des édifices religieux construits au Québec entre 1820 et 1850. Les façades de l'église, prolongées par une sacristie-presbytère, sont en pierre et la toiture en tôle à la canadienne. Le bâtiment est également caractérisé par son clocheton et ses fenêtres cintrées, circulaires, triangulaires et palladiennes. Des portes en bois massif à imposte forment les ouvertures de la façade avant. »

Source: Municipalité de Sainte-Claire, 2024.

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Les éléments caractéristiques de l'église de Sainte-Claire comprennent, notamment:
« - les fenêtres cintrées, circulaires, triangulaires et palladiennes;
- le revêtement extérieur en pierre;
- les portes en bois massif à imposte;
- la toiture en tôle à la canadienne. »

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La municipalité de Sainte-Claire s'étend de chaque côté de la rivière Etchemin. Malgré sa création relativement récente, elle puise son origine dans la déjà lointaine période des seigneuries. Le 30 avril 1697, Louis Jolliet reçut une seigneurie qui porta son nom, mais qu'il ne mit jamais en valeur. Il avait épousé en 1675 Claire-Françoise Bissot. Beaucoup plus tard, Gabriel-Elzéar Taschereau, déjà seigneur de Sainte-Marie, Linière et autres lieux, reçut en héritage une grande partie de ce territoire, sa mère étant la petite-fille de Louis Jolliet. Gabriel-Elzéar deviendra l'unique propriétaire de la seigneurie Jolliet en 1786, année de l'installation des premiers colons dans le « village de Sainte-Claire » ainsi nommé à l'époque pour une agglomération de cinq maisons et plus.

La mission religieuse était ouverte depuis 1806 lorsque, en 1809, les habitants décidèrent de construire une chapelle dont la mansarde servirait de logement pour le curé. Cette année 1809 est considérée comme une année fondatrice de la présence religieuse à Sainte-Claire. En 1823, Mgr Plessis, évêque de Québec, autorise la construction de l'église actuelle. Elle sera édifiée devant la chapelle-presbytère qui sera reléguée au rang de "salle des habitants". Le 14 avril 1824 a lieu l'érection canonique de la paroisse, les premiers registres sont inaugurés la même année et le premier curé résident, le Révérend Lefrançois, s'installe à Sainte-Claire en novembre. Faits très importants, elle est la première paroisse catholique romaine à voir le jour sous la Couronne britannique. Le 13 août 1824, Sir Francis Burton, gouverneur du Bas-Canada, confirmera l'érection de la paroisse civile et catholique sous le nom de Sainte-Claire-de-Jolliet. Cette décision ouvrira la voie à l'érection de nouvelles paroisses ailleurs.

Le toponyme Sainte-Claire serait lié à Sainte-Claire-d'Assise qui, après avoir entendu les prédications de Saint-François-d'Assise, fonda l'Ordre des Pauvres Dames (Clarisses). Elle vécut à Assise de 1194 à 1253. La municipalité civile de Sainte-Claire-de-Joliet est constituée en 1845 et officialisée en 1855 sous le même nom pour devenir tout simplement Sainte-Claire en 1977. La facture actuelle de l'intérieur de l'église est le résultat d'importants travaux dont ceux de Georges-Émile Tanguay en 1887-88 et portant principalement sur la décoration de l'église; en 1930, à partir des plans et devis de Mgr Plante, un vicaire entreprenant profita de l'absence prolongée de son curé malade pour mettre l'église au goût du jour et amorça des modifications qualifiées de "regrettables". Même le clocher à double lanternon de Thomas Baillairgé fut remplacé.

L'héritage patrimonial d'origine religieuse des citoyens de Sainte-Claire se présente aujourd'hui comme suit. Une église, construite entre 1825 à 1827 par l'entrepreneur François Audet d'après les plans de l'architecte Thomas Baillairgé et de l'abbé Jérôme Demers. Le plan au sol est celui d'une croix latine. Elle est dotée d'un choeur en saillie et d'une abside à chevet plat. Dans le même axe se situe une vaste sacristie construite à la même période. Le plan intérieur de l'église est caractérisé par une nef à vaisseau unique et une voûte formant un arc surbaissé. Les murs et la voûte sont recouverts de plâtre. Une tribune arrière, réalisée en 1844 et allongée en 1859, et une dans chacun des bras du transept ont augmenté la capacité d'accueil de paroissiens. l'arrière de l'église en passant par les transepts.

La façade et les murs extérieurs de l'église sont en pierre, et la toiture en tôle à la québécoise. Une imposante statue du Sacré-Coeur est érigée depuis 1914 devant l'église, là où était située la première chapelle-presbytère. (Source : SHB)

L'église est citée en 2024.

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