Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Meilleur, Jean-Baptiste

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né à la Petite-Côte (Montréal), le 8 mai 1796, Jean-Baptiste Meilleur est le fils de Jean Meilleur et de Marie-Suzanne Blaignier.

Il étudie au petit séminaire de Montréal de 1815 à 1818, puis dans une école anglaise. Il étudie la médecine de 1821 à 1825 au Middlebury College de Montpelier, au Vermont, et obtient l'autorisation d'exercer sa profession au Bas-Canada en 1826.

Meilleur est médecin à L'Assomption de 1826 à 1840, puis à Montréal à compter de 1840. Il est élu membre du Bureau d'examinateurs en médecine du district de Montréal en 1831 et en 1833. En plus de sa carrière de médecin, Meilleur s'intéresse tôt à l'éducation. À la suite de l'adoption de la Loi des écoles de syndics en 1829, il devient syndic des écoles paroissiales à L'Assomption et donne des leçons aux écoliers. Il prend une part importante à la fondation du collège de L'Assomption, qui accueille ses premiers étudiants en 1834.

De 1834 jusqu'à la suspension de la Constitution, le 27 mars 1838, Meilleur est député de L'Assomption à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, où il appuie généralement le Parti patriote. Il participe aux travaux entourant l'Acte pour pourvoir à l'établissement d'écoles normales, adopté en 1836, et fait voter l'achat d'un musée d'histoire naturelle à Québec.

En 1842, le docteur Meilleur est nommé surintendant de l'Instruction publique pour le Canada-Est. Premier fonctionnaire à porter ce titre, il consacre à cette tâche ses meilleures énergies. Jusqu'à sa démission en 1855, il aura oeuvré au progrès de l'éducation en contribuant à la fondation de 2 000 écoles élémentaires et de 45 écoles supérieures.

De 1855 jusqu'à son décès, l'ancien surintendant occupe diverses fonctions, dont celles de directeur et d'inspecteur des postes, vendeur de timbres de loi et sous-registraire de la province de Québec.

Pendant son existence, Meilleur a collaboré à plusieurs journaux, dont La Minerve, La Bibliothèque canadienne, L'Écho du Pays, Le Glaneur, le Journal de médecine de Québec et Le Naturaliste canadien. Il a aussi publié le Mémorial de l'éducation du Bas-Canada (1860, réédité en 1876)

Il est décédé à Montréal, le 6 décembre 1878. Il est inhumé dans le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Il avait épousé à Repentigny, en 1827, Joséphine Hénault, fille du cultivateur Antoine Hénault et d'Archange Senet.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • AUCLAIR, Élie-Joseph. Figures canadiennes. Vol. 2 : Quelques figures marquantes de nos hommes de la politique de l'éloquence et des lettres. Montréal, Albert Lévesques, 1933. 207 p.
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • LORTIE, Léon. « Meilleur, Jean-Baptiste ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013