Compagnie de pianos Pratte

Haut de la page

La Compagnie de pianos Pratte est officiellement créée à Montréal, en 1895, par Louis-Étienne-Napoléon Pratte. Ce dernier travaille déjà depuis plusieurs années avec ses deux frères, Antonio et Évariste, dans la vente d'instruments de musique et dans la fabrication de pianos droits. Antonio produit les pianos, Évariste s'occupe de la vente et Louis-Étienne-Napoléon se charge de la publicité. L'atelier et les salles d'exposition de la compagnie se trouvent sur la rue Notre-Dame à Montréal.

Dès sa fondation, la Compagnie de pianos Pratte se porte acquéreur de la manufacture d'orgues Cornwall à Huntingdon. Elle recrute des ouvriers d'expérience provenant des États-Unis et d'Europe. De 1894 à 1909, Antonio Pratte reçoit plusieurs brevets des gouvernements américain, canadien et européen pour des inventions qui améliorent la qualité des pianos droits. En 1900, l'entreprise remporte un prix à l'Exposition universelle de Paris. La même année, elle propose à sa clientèle canadienne le premier piano pneumatique de conception locale. En 1902, la société prend le nom de Pratte, Nordheimer and Glendon.

Lors du décès de Louis-Étienne-Napoléon Pratte en 1911, Antonio Pratte prend la direction de la compagnie. Un an plus tard, il met sur le marché le premier piano à queue de sa confection, sur lequel il travaille depuis quinze ans. La compagnie vend aussi un nouveau type d'harmonium dit « à clavier transpositeur » destiné aux chapelles et aux églises. En 1918, la société se lance dans la fabrication de phonographes, qu'elle nomme Prattephones. En 1926, elle se lie à la maison J.-Donat Langelier. Cette dernière fusionne, en 1963, avec la compagnie N. G. Valiquette pour devenir Langelier-Valiquette ltée.

Haut de la page

Haut de la page