Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Demers, Louis-Joseph

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né le 3 mai 1857 à Québec, Louis-Joseph Demers est le fils de Louis-Basile Demers et de Marie-Éléonore Pâquet.

Demers entreprend des études commerciales au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1867 et les termine au collège de Lévis en 1873.

Demers entre comme commis-comptable au journal Le Canadien en 1874 et devient propriétaire du périodique avec son frère Alphonse-Eugène en 1880. Ils forment alors la société L. J. Demers et Frère. Les Demers font du Canadien un journal populaire en réduisant son format et en diminuant le coût d'abonnement. Ils déménagent les bureaux du journal sur la rue de la Fabrique, à Québec. En 1883, Louis-Joseph Demers fait l'acquisition de son principal concurrent, le journal L'Événement. En plus de la production de ses deux journaux, il imprime plusieurs autres périodiques, notamment la Gazette officielle de Québec, Le Cultivateur et l'annuaire municipal de Québec. Il est le principal imprimeur de livres et de brochures de la capitale pendant les deux dernières décennies du XIXe siècle. Jules-Paul Tardivel, Thomas Chapais et Henri-Raymond Casgrain, entre autres, lui font confiance pour l'impression de leurs ouvrages. En 1889, il devient le seul propriétaire de la compagnie L. J. Demers et Frère. À ce moment, il cède Le Canadien à Joseph-Israël Tarte, directeur politique du journal depuis 1883, et concentre ses efforts à la publication de L'Événement.

L'arrivée au pouvoir du Parti libéral à Ottawa et à Québec, respectivement en 1896 et en 1897, annonce de mauvais jours pour Demers qui publie des journaux associés au Parti conservateur. Il perd plusieurs contrats et doit faire cession de ses biens en 1901. Lorsque les actifs du journal L'Événement sont vendus, Demers voit son jeune frère Silvio-A. manigancer l'achat du périodique avec plusieurs ultramontains désirant prendre la tète du Parti conservateur du Québec, dont Louis-Philippe Pelletier. Dépouillé, ruiné, trahi, Demers ne se console jamais de la perte de son journal et meurt peu de temps après.

Demers est par ailleurs échevin de 1886 à 1890 et président du comité des chemins de la ville de Québec de 1888 à 1890. Il est également président de la Presse associée de la province et vice-président de la Société de prêts et de placements de Québec en 1896.

Il est décédé le 12 janvier 1905 à Québec.

Il avait épousé à Québec, en 1880, Marie-Domitille-Laetitia Lortie, fille de Gaspard Lortie et de Domitille Lafontaine.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • LEBEL, Jean-Marie. « Demers, Louis-Joseph ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013