Prévost, Jean
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Prévost, François-Jean-Berchmans
Date :
- 1870‑11‑17 – 1915‑07‑21
Occupation :
- Avocat
- Journaliste
- Ministre / conseiller exécutif / commissaire
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
Groupes associés (1)
Images
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 17 novembre 1870 à Sainte-Scholastique (Mirabel), Jean Prévost (baptisé François-Jean-Berchmans) est le fils de Wilfrid Prévost, avocat, et de Reine Marier.
Prévost étudie au collège Sainte-Marie à Montréal et à l'Université Laval à Montréal. Il est admis au Barreau de la province de Québec en 1894.
Exerçant sa profession à Saint-Jérôme, Prévost s'associe successivement à son père, à J.-Camille Lemoyne de Martigny et à Charles-Édouard Marchand. Il est aussi membre senior du cabinet Prévost et Rinfret de Saint-Jérôme, de 1901 à 1910. Il agit à titre d'avocat-conseil de communautés religieuses et de plusieurs grandes entreprises commerciales et industrielles.
Engagé en politique, Prévost est président de l'Association libérale de Terrebonne en 1899 et 1900. Élu député libéral de Terrebonne à l'Assemblée législative de la province de Québec en 1900, il devient ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries dans le gouvernement de Lomer Gouin en 1905. Il démissionne deux ans plus tard afin de poursuivre devant les tribunaux ceux qui l'accusent de corruption. À partir de 1908, tout en demeurant libéral, il procède à une critique de la politique de colonisation du gouvernement Gouin. Son opposition au projet de loi sur la marine de guerre du gouvernement de Wilfrid Laurier et son élection, en 1912, à titre de député libéral indépendant, consacrent toutefois son divorce avec le Parti libéral.
En 1902 et 1903, Prévost dirige le journal L'Avenir du Nord, auquel il collabore également. Le quotidien Le Devoir publie certains de ses textes portant sur la colonisation.
Il est l'auteur des Parrains du Nord : revue de fin d'année en un acte et trois tableaux sur les principaux événements de Saint-Jérôme (1903).
Il est décédé à Montréal le 21 juillet 1915. Il est inhumé à Saint-Jérôme.
Il avait épousé à Montréal, en 1895, Gabrielle Gagnon, fille de Charles-Arthur Gagnon, inspecteur de la Banque du Peuple, et de Marie-Anne Sophie Thibaudeau.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
- LAURIN, Serge. « Prévost, Jean ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- LAURIN, Serge. Rouge, bleu : la saga des Prévost et des Nantel : chronique d'un siècle d'histoire politique dans la région des Laurentides. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1999. 284 p.
- s.a. Historique de la maison Jean-Prévost. Saint-Jérôme, Société d'histoire de la Rivière-du-Nord, 2002. s.p.
- s.a. Maison Prévost, 349, rue Labelle, Saint-Jérôme : rapport d'évaluation sur l'état du bâtiment. Saint-Jérôme, Ville de Saint-Jérôme, 2003. 82 p.
