Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Mékinon, Antoinette

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Antoinette Makinon de Sainte-Marthe
  • Antoinette Mékinon de Sainte-Marthe
  • Antoinette Mignon de Sainte-Marthe
  • Makinon, Antoinette
  • Mignon, Antoinette
  • Mikinon, Antoinette
  • Soeur Antoinette de Sainte-Marthe

Date :

  • vers 1632 – 1676‑10‑20

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Antoinette Mékinon est née à Dieppe, en France, vers 1632.

Envoyée en Nouvelle-France par les Ursulines de Dieppe, Antoinette Mékinon, accompagnée de mère Marie de Villiers de Saint-André, débarque à Québec en juin 1657. Le jour de son arrivée, elle entre au noviciat des Ursulines de Québec. Elle prend ensuite le nom d'Antoinette de Sainte-Marthe, puis effectue sa profession religieuse le 11 juin 1659.

Au sein de sa communauté, Antoinette de Sainte-Marthe est une soeur converse. Ses tâches sont essentiellement d'ordre manuel. Elle assiste au fil des ans à de dures épreuves qui affectent les Ursulines de Québec, dont la mort de leur bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et celle de leur fondatrice Marie Guyart de l'Incarnation en 1672.

Elle est décédée à Québec le 20 octobre 1676.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «Cette chère mère [Marie de Villiers de Saint-André] amena avec elle une fille séculière nommée Antoinette Mikinon que nos mères de Dieppe lui donnèrent parce que l'année précédente on les avait privé de nous chercher une fille pour être soeur converse. Son noviciat commença du jour de son embarquement et elle fut revêtue de l'habit de l'ordre peu après son arrivée et nommée de Ste Marthe. [...] Le 20 octobre de cette année mourut soeur Antoinette de Ste Marthe après deux ans d'une étrange maladie qui ne permis de lui donner que l'extrême onction. L'on a cru qu'il y avait du maléfice en sa maladie qui était fort extraordinaire et où les remèdes qu'on ne lui a pas épargnés n'ont eu aucun effet.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • MARCHI, François. Généalogie Québec [En Ligne]. http://genealogiequebec.info
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • TRUDEL, Marcel. Histoire de la Nouvelle-France. La seigneurie de la Compagnie des Indes occidentales, 1663-1674. Montréal, Fides, 1997. 895 p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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